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 « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia

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Cesare Borgia

«Dark Prince ▬ Trust me, my name is Borgia»
Cesare Borgia

  CRÉDITS : Mach
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  ARRIVÉ(E) À ROME : 18/02/2012

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MessageSujet: « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia    « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia  EmptyLun 2 Avr - 23:13

    Cela faisait deux trois jours que Cesare avait emmené Paolo à la rencontre de sa soeur Lucrezia. Depuis, le cardinal ne s'était guère intéressé au couple, leur histoire de coeur ne le concernait en rien si ce n'est qu'il était leur complice. Il ne cherchait pas à savoir ce qui se passait quand le palefrenier rendait visite à sa soeur. Si l'idée lui en traversait l'esprit, Borgia s'en écoeurait. Savoir qu'un homme touchait sa petite soeur le faisait frémir de rage. Pourtant, le clerc fit un effort démesuré en fermant les yeux sur leurs actions. Si cette histoire arrivait aux oreilles de leur père, il ne donnait pas très chère de la vie du paysan. Cesare Borgia avait été également distrait ces derniers jours pour croiser Lucrezia ou bien Paolo, la politique de son père lui prenait énormément de temps. Beaucoup de choses reposaient sur ses épaules, il ne devait pas faillir à l'échec, il ne voulait pas décevoir Rodrigo. Ainsi, était la vie du cardinal. Borgia avait donc croisé Paolo lorsqu'il allait à l'écurie pour récupérer un de ses chevaux. Comme il s'y attendait, le palefrenier s'en occupait à merveille parce qu'il lui était énormément reconnaissant. Il suffisait de le voir faire lorsqu'il entrait dans l'écurie, ce dernier était sans cesse de bonnes intentions. Quant à Lucrezia, il n'avait pas pu lui rendre visite n'étant pas au palais mais, dans des villes voisines. Sa petite soeur et son neveu lui manquait. Il ne passait pas une journée sans qu'il pense à eux. Cesare était protecteur envers eux. D'ailleurs, pour rattraper son absence auprès d'eux, il décida de s'accorder du temps libre. Il avait exécuté les tâches demandés par le Saint Père dans la matinée. Le clerc était allé rendre visite à un cardinal qui semblait tourner sa veste auprès de la famille Borgia en pleine période de guerre. Cesare était donc allé lui rafraîchir la mémoire sur son allégeance envers l'Église mais, surtout le Vicaire de Rome. Étant convainquant avec quelques menaces, le cardinal en question avait décidé de rester fidèle à Alexandre VI. Arrivée au palais Latran, lieu de la résidence de la famille Borgia, Cesare se dirigea en direction du jardin où sa soeur avait prit pour habitude d'y faire sortir son enfant. Sa soutane rouge traîna au sol, il avança d'un pas décidé et aperçu enfin la jolie blonde. Un sourire apparu au coin de ses lèvres, il l'observa s'occuper du bébé. C'est alors qu'il croisa le regard de Lucrezia qui avait relevé la tête. Sa soeur, il ferait tout pour elle.
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MessageSujet: Re: « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia    « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia  EmptyDim 15 Avr - 15:55


Lucrezia Borgia


Même si je ne pouvais pas toujours le voir, Paolo était enfin auprès de moi. Et il était bien traité par mon frère, Cesare, qui avait fait de lui son palefrenier. Il nous permettait de nous voir de temps en temps, et le savoir entre de si bonnes et douces mains me rassurait. Mon frère était bon envers lui car il savait que je l'aimais et qu'il m'aimait en retour. Jamais je ne le remercierais assez pour ses attentions.

Le cœur bien plus léger donc en ces temps sereins, je ne me lassais pas de me promener dans les jardins du Palais du Latran, palais qui m'avait tant manqué lors de mon exil auprès de Giovanni Sforza. J'y emmenais mon fils, serrant ce bébé dans mes bras. Il était la chose la plus précieuse que j'avais et je ne voulais surtout pas risquer de lui faire mal.

Cet après-midi-là se situait quelques jours après l'arrivée de mon palefrenier. Après avoir déambulé, songeuse, dans les allées des jardins, je m'étais installée au sol sur une nappe de soie et j'avais déposé Giovanni dans un petit panier spécialement conçu pour lui. Je jouais avec lui en lui présentant une poupée en tissu, cadeau du Très Saint Père pour son petit fils. Il était adorable, ce petit ange. Il attrapa bientôt mon doigt entre ses minuscules mains et le mit en bouche. Je lui souris de plus belle.

« Mon cher enfant, vous ne vous en sortirez pas comme ça » lui dis-je en riant. « Si vous pensez que ce stratagème peut m'empêcher de vous chatouiller, je suis dans le regret de vous annoncer que vous vous trompez grandement ! »

Il rigolait face à l'expression exagérée qu'il lisait sur mon visage et suite aux chatouilles qui vinrent l'assaillir. Et je riais avec lui. Bientôt, je lui rendis sa poupée qu'il jeta un peu plus loin sur la nappe.

« Tu n'aimes donc pas le cadeau de ton grand père, mon Giovanni ? »

Il poussa un rire strident. Je me tournai vers le jouet pour le ramasser et aperçus une silhouette perchée un peu plus loin. Mes yeux croisèrent ceux de Cesare. Je lui adressai un sourire et l'invitai d'un geste à nous rejoindre.

« Viens donc te joindre à nous, mon frère ! Giovanni voudrait te dire bonjour. »

Le bébé cria à nouveau et je lui rendis une deuxième fois sa poupée. Encore une fois il la jeta plus loin, en direction de Cesare, comme pour l'inviter à la ramasser pour lui.

« Je crois qu'il veut jouer avec toi, Cesare. Il se languissait de son oncle ! Tu ne nous as pas beaucoup visités ces derniers jours ! » constatai-je alors qu'il se rapprochait. « Je suppose que tu avais beaucoup à faire pour le service de notre Très Saint Père ? »
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MessageSujet: Re: « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia    « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia  EmptyLun 23 Avr - 11:24

    Cesare Borgia était toujours debout sur les marches qui menaient au jardin. Il observait sa sœur et son neveu en silence. Le cardinal appréciait de regarder Lucrezia, la voir avec un sourire aux lèvres le rendait heureux. Sa petite sœur avait assez vécu de tourments, à présent elle reprenait gout à la vie. Cette situation lui rappela lorsqu’elle n’était qu’une adolescente inexpérimentée de l’amour. Elle était innocente et pleine de vie. Borgia n’avait pas appréciait de la voir se dégrader au fur et à mesure par ce Giovanni Sforza. De là où il était, le cardinal pouvait entendre les rires de son petit neveu mêlés à ceux de Lucrezia. Cesare aimait Giovanni comme s’il s’agissait de son propre fils. Il était protecteur avec lui et n’hésitait pas à se préoccupait de lui qu’il soit malade ou encore en train de dormir. Sa sœur releva la tête et l’aperçu. Le clerc avait été prit les mains dans le sac en plein espionnage. Il lui adressa un petit sourire avant de finalement s’approcher d’elle suite à sa demande. Cesare pu apercevoir enfin le visage de son petit neveu qui souriait dans son panier et qui s’amusa à jeter sa poupée en direction du cardinal. Lucrezia lui proposa de ramasser le jouet de son fils et lui fit un petit reproche quant au fait qu’il ne les avait pas visité depuis quelques jours. Borgia se pencha et alla s’asseoir de l’autre côté du berceau. Pour le faire rire Cesare s’amusa à lui faire des grimaces. Cela changeait de sa personnalité de tout les jours, il n’était plus cet homme froid et mystérieux dont les gens préfèrent s’en méfier. Avec Lucrezia et Giovanni, il n’était plus cette personne, il se laissait aller. Ils étaient les seuls à connaître le vrai Cesare. Le voyant rire, il donna ensuite sa poupée et déposa un baiser sur son front avant de poser son regard sur sa sœur.

    « Je te pris de m’excuser chère sœur. Je n’étais pas à Rome ces derniers jours mais près de Milan. L’armée française approche à grand pas et il me fallait assurer les amitiés de notre père. »

    Le cardinal s’arrêta de parler politique, il n’aimait pas parler de ce sujet avec Lucrezia. Pour la simple et bonne raison qu’il voulait la préserver des inquiétudes et des complots les plus effroyable. Pourtant, son souhait état paradoxale puisque sa sœur servait d’enjeux politique dans les affaires de son père. Il lui adressa un sourire sincère avant d’admirer Giovanni :

    « Vous m’avez manqué tout les deux, je n’ai pas cesser de penser à vous. Giovanni a encore grandit et il devient de plus en plus resplendissant de jour en jour tout comme sa mère. »

    Délicatement, il passa sa main sur la joue de son neveu qu’il caressa. L’enfant semblait apprécier ce simple geste, il s’amusa à prendre les doigts de son oncle comme il le faisait à Lucrezia précédemment.

    « Que me racontes-tu de beau mon amour ? La vie te semble-t-elle plus supportable à présent ? »
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MessageSujet: Re: « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia    « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia  EmptyMar 1 Mai - 20:36


Lucrezia Borgia


Cesare s'était finalement approché lorsque je le lui avais intimé. Il avait commencé par adresser quelques grimaces à Giovanni, ce qui le fit rire aux éclats tandis que j'affichais un sourire amusé face au visage de mon frère. J'étais consciente de privilège que je partageais avec lui : jamais il ne se montrait sous ce jour face aux autres. Cesare cherchait toujours à inspirer une certaine crainte alors que je le savais bon et charmant au fond de lui. Mais comment lui en vouloir ? Il faisait cela pour protéger sa famille, en cela jamais je n'aurais pu lui reprocher son attitude !

Il s'excuse bientôt pour son absence de ces derniers jours en m'expliquant qu'il s'était rendu à Milan pour s'assurer du soutien du Duc contre l'armée française. Mais bien vite il éluda ce sujet d'un sourire sincère et bien à lui, ajoutant que nous lui avions manqué. Lorsqu'il constata que Giovanni avait encore grandi, je l'observai sans pour autant me rendre compte de cela. J'étais sans cesse près de lui et je le voyais grandir de jour en jour, aussi cela ne me choquait-il pas autant que lui.

« Tu nous as manqué aussi, mon frère. Je n'aime pas te savoir éloigné de moi, surtout pour ce genre de missions... Pourquoi faut-il que Père t'envoie si loin ? Ne peut-il donc pas compter sur ses serviteurs ? »

Pourtant, je savais bien qu'Alexandre VI ne pouvait compter que sur son dévoué fils ainé pour faire ce travail. J'avais appris à mes dépends qu'en ce monde rien n'était plus sûr que la famille...
Cesare m'interrogea sur l'actualité de ma vie tout en jouant avec Giovanni qui était aux anges. Il adorait son oncle et aurait pu passer des heures à s'amuser en sa compagnie.

« Oui, elle l'est. Et cela je te le dois en grande partie, Cesare ! Tu as ramené mon Paolo auprès de moi et tu le traites bien, je ne saurais être plus heureuse. J'aimerais tant que ces paisibles moments ne s'arrêtent jamais... »

Cependant, je ne pouvais que penser le contraire. Bientôt, le Très Saint Père aurait sans doute de nouveaux projets de mariage à mon égard, pour conclure une nouvelle alliance. J'espérais de tout mon cœur que ce ne serait pas le cas, mais je n'avais hélas aucune prise sur ses décisions. En attendant, je ne pouvais que profiter de l'instant présent. Carpe diem quam minimum credula postero... Voulant revenir sur quelque chose de plus gai que mes pensées, je repris bien vite avec amusement :

« Sais-tu que Giovanni a encore fait des siennes ? Ce petit ange sera un bourreau des coeurs lorsqu'il sera grand, tout comme son oncle ! Il a réussi à attendrir Anna, la cuisinière qui ne sourit jamais ! Elle nous a même donné ceci devant les yeux doux de Giovanni. »

Joignant le geste à la parole, je saisis le petit panier derrière moi et l'ouvris devant mon frère pour y découvrir des biscuits et une bouteille de jus d'orange pressé un peu plus tôt.

« Te joindras-tu à nous pour goûter ? » l'interrogeai-je en insistant du regard pour le convaincre de le faire.

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MessageSujet: Re: « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia    « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia  EmptyMar 22 Mai - 18:21

    Cesare s’était tout de suite amusé avec le petit Giovanni. Si le jeune homme n’était pas cardinal, il aurait sans doute fait tout pour en avoir. Il aimait son neveu comme son propre fils. Le clerc s’excusa ensuite de ne pas avoir été là pour eux ces derniers jours, il n’aimait pas s’éloigner d’eux mais, les projets de Rodrigo oblige. Ces projets passent avant leurs sentiments et leurs propres projets. Lucrezia lui avoua qu’il leur avait manqué puis lui demanda pourquoi leur père l’envoyait lui et non un serviteur. Cesare ne pu s’empecher de sourire à sa remarque, il voyait bien là sa sœur, la jeune femme naïve et innocente qu’il connaissait autrefois. Bien évidemment être naïve et innocente n’étaient pas forcément un défaut, bien au contraire il voyait cela comme une qualité qui permettait de voir la vie plus belle et non si difficile comme l’est le monde aujourd’hui. D’autant qu’il sait que sa sœur est une femme intelligente et qui au fond connaît la réponse à ces questions. Il se pencha au dessus du berceau pour pouvoir être plus proche de sa sœur et passa une main sur sa joue qu’il caressa avec affection :

    « Tu le sais très bien mon amour, notre père n’a que des ennemis et il n’a qu’un fils cardinal pour s’occuper des affaires de façon pacifique. »

    Borgia soupira et enleva sa main de la joue de sa sœur pour caresser celle de Giovanni. Cesare savait que Juan n’irait jamais parler politique autour d’une table remplit de nobles, il n’en avait pas le caractère à cause de son impulsivité mais, surtout parce que leur père avait décidé que Juan dirigerait les armées papales. Cesare avait l’art de la négociation cependant il se voyait lui aussi sur un champ de bataille en train de défendre le Saint Père. Sa robe de cardinal était pour lui de plus en plus un fardeau. Il avait beau le faire comprendre à leur père celui-ci ne voulait rien comprendre. Le jeune homme tenta de se changer les idées en jouant avec son petit neveu, il arrivait à le faire décrocher de la réalité par ses sourires et ses rires. C’est alors que sa sœur répondit à sa question. Était-elle plus heureuse ? Oui Paolo était là et ils pouvaient vivre leur amour même si c’était en secret. Elle avoua qu’elle aimerait que cela ne s’ arrête jamais. Cesare s’arrêta de faire rire son neveu. Borgia comprenait sa sœur parce qu’il vivait actuellement la même situation mais, surtout parce qu’il avait une mauvaise nouvelle à lui annoncer. Rodrigo s’était entretenue avec ses fils et avait demandé à Cesare d’annoncer à sa sœur une demande en mariage avec le Doge de Venise. Le cardinal avait tout fait pour refuser d’annoncer la mauvaise nouvelle et de remarier sa sœur. Rien, n’avait marché son père ne voulait rien savoir et cela sous le regard amusé de Juan. Arg Juan ! Il le maudissait ! Il n’était pas aussi proche de Lucrezia et ne pouvait pas comprendre sa petite sœur et encore moins son ainé. Annoncer ce genre de chose une personne qu’on apprécie énormément était de la torture. Il ne voulait pas que Lucrezia souffre de nouveau. Son sourire avait soudainement disparu. Il resta silencieux, cherchant à retarder ce moment d’autant que sa sœur semblait de très bonne humeur, il voulait la protéger. Cesare ne voulait pas imaginer son regard lorsqu’elle apprendra la nouvelle. La maman du petit Giovanni changea de sujet pour parler de son neveu et lui expliquer comment ils avaient eu ce beau panier garnie. Borgia se mit à rire.

    « Cela ne me surprend guère ! Qui ne craquerait pas devant ce merveilleux bébé ? »

    Sa sœur lui demanda s’il pouvait rester pour le gouter, il eut un léger sourire et répondit alors :

    « Bien volontiers mais à une condition, que je puisse porter un peu mon petit neveu. »

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MessageSujet: Re: « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia    « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia  EmptyDim 24 Juin - 16:10


Lucrezia Borgia


Cesare se pencha bientôt au-dessus du berceau pour caresser ma joue avant de répondre que notre père n'avait qu'un fils cardinal pour l'aider dans ses affaires. Je savais bien tout cela, et je savais également que cette situation ne plaisait guère à mon frère. Il voulait aller se battre et était malheureux de n'être que le pion religieux de mon père. J'aurais tellement voulu qu'il soit heureux, qu'il puisse lui aussi tomber amoureux et vivre une belle histoire avec une jeune femme qu'il chérirait !

Il se mit à jouer avec Giovanni, qui le faisait sourire. Mais je remarquai qu'il avait l'air pensif. À quoi pouvait-il bien consacrer ses pensées ? Une autre affaire de notre père ? Dans tous les cas, il n'avait pas l'air enchanté. S'il croyait que je ne le remarquerais pas, il sous-estimait notre relation... Enfin, il accepta de rester pour le goûter à la condition de pouvoir prendre Giovanni dans ses bras. Je lui offris un large sourire, enchantée de sa réponse ! Je sortis le bébé de son berceau et le lui tendis afin qu'il le prenne. Lorsqu'il l'eut fait, je rouvris le panier bien rempli et en sortis les différents ingrédients d'un bon goûter : de bons biscuits encore un peu chauds, et du jus d'orange frais. Il y avait aussi un petit pot de confiture de fraise pour y tremper les biscuits sucrés. Je disposai le tout sur la couverture tandis que Cesare s'amusait avec son neveu. Je finis par reprendre la parole avec douceur, mais une certaine inquiétude pointait dans ma voix malgré tout :

« Tu avais l'air pensif il y a un instant, je l'ai vu à ton expression. Y aurait-il quelque chose que tu ne me dis pas ? Tu sais bien que nous n'avons pas de secret l'un pour l'autre ! »

Je le fixais avec intensité, espérant le faire parler de ce qui le tracassait tant.

« Je n'aime pas te voir tourmenté, mon frère ! Je peux partager tes peines tout comme tu partages et apaises les miennes ! »

Je lui offris un sourire encourageant. Il pouvait tout me dire : venant de lui, je pouvais tout entendre ! Cela avait toujours été le cas, depuis des années. Et rien n'avait changé en grandissant, de ce point de vue là.

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MessageSujet: Re: « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia    « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia  EmptyDim 1 Juil - 17:40

    Cesare était ravi de voir sa petite sœur ainsi que son neveu. Ils lui avaient tellement manqué durant son absence à Rome. Alors, passer un peu de temps avec eux lui procurait le plus grand bien. Néanmoins, l’entrevue de la veille avec son père et son frère le laissait perplexe. Les deux hommes souhaitaient marier de nouveau Lucrezia pour des enjeux politiques. Le cardinal savait que pour mener une politique à bien il était judicieux d’utiliser la carte du mariage. Mais, la personne à marier était sa sœur. Elle avait tellement souffert de son premier mariage avec ce porc de Giovanni Sforza qu’il ne voulait pas qu’elle revive une telle chose. Personne ne doit toucher à sa sœur. Il lui avait promis une fois qu’il lui rapporterait le cœur de Sforza sur un plateau et il le ferait. Borgia avait l’art de la vengeance, ce n’était qu’une question de temps. Cesare joua avec son petit neveu, il aimait bien le voir rire, il représentait toute l’innocence que les Borgia avait perdu en une année de règne. Il espérait aider sa sœur à préserver ce petit bout de chou des complots de la famille durant longtemps. Lucrezia lui proposa de rester gouter avec eux. Le cardinal lui adressa un sourire en mettant une condition : qu’il puisse prendre Giovanni dans ses bras. Ce n’était pas tellement du chantage, il savait que de toute manière elle le laisserait le prendre. La jeune mère fit sortir son enfant du berceau et le tendit à son frère. Borgia l’attrapa délicatement comme s’il était fait de porcelaine. Cesare se mit à sourire de nouveau. Il aimerait avoir lui aussi la chance d’avoir un enfant. Le cardinal s’amusa avec son neveu tandis que Lucrezia s’occupait du goûté. Cette dernière remarqua qu’il était pensif, il était toujours préoccupait par cette histoire de mariage. Il en voulait à Rodrigo leur père de le contraindre à devoir lui annoncer la nouvelle. Le clerc voyait cela comme une punition divine qui cherchait à faire souffrir le frère et la sœur. Cependant, il trouva un avantage à le lui dire. Si Juan s’en était chargé il n’aurait pas été compatissant et aurait traité leur sœur comme une vulgaire marchandise. Au moins, Cesare serait là pour l’épauler et la soutenir comme il l’avait fait lors de cette réunion en défendant sa sœur. Lucrezia remarqua donc qu’il ne semblait pas être à l’aise, qu’il avait la tête ailleurs. Elle insista pour en savoir plus. Il est vrai que Cesare lui confiait tout, ses malheurs comme ses joies. Le cardinal déposa un baiser sur le front de Giovanni et reposa son regard sur Lucrezia qui lui adressa un sourire pour l’encourager à se confier. Borgia ne voulait pas mais, il devait lui dire tôt ou tard car de toute manière si ce n’est pas par lui qu’elle sera au courant ce sera par un autre membre de sa famille.

    « Es-tu sure que je t’apaise de tes peines ? J’ai l’impression d’être un bourreau… »
    Il s’arrêta et reprit : « Père m’a confié une mission qui est pour moi la plus éprouvante de toute. Notre père envisage de te trouver un nouvel époux… »

    Cesare baissa la tête, il appréhendait son regard, il ne voulait pas voir de la tristesse dans ses yeux. Pourquoi Dieu s’acharnait sur eux ? Lucrezia n’aurait-elle jamais le droit d’aimer un homme qu’elle aime ?
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MessageSujet: Re: « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia    « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia  EmptyLun 2 Juil - 17:45


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Cesare joua avec Giovanni tandis que je préparais le goûter, le disposant sur la couverture autour de nous. Les voir s'amuser autant me remplissait de joie. Je lui avais demandé ce qui occupait tant ses pensées, il eut l'air d'hésiter à me le révéler, malgré le sourire que je lui adressai afin de l'encourager à le faire. Finalement, Cesare me confia ce qui le préoccupait. Je lâchai le biscuit que je venais de saisir et il tomba sur le sol alors que je regardais mon frère, troublée par sa révélation. Il avait baissé la tête lorsqu'il avait eu fini de parler. Pendant un instant, je ne répondis pas, mes pensées s'entrechoquant dans mon esprit. Me remarier, déjà ? Comment mon père pouvait-il vouloir une telle chose après ce qu'il s'était passé avec Giovanni Sforza ? Et qu'allait-il advenir de Giovanni, mon fils adoré ? Et de Paolo ? ...

« Il y a quelques instants, je t'aurais dit oui sans hésiter. Mais à présent, je n'en suis plus si sûre. Cette nouvelle, pourquoi doit-elle me parvenir de ta tendre bouche ? Mon propre frère se ferait-il en effet mon bourreau ? »

Je serrai les doigts sur la jupe de ma robe, ravalant les larmes qui venaient à mes yeux.

« Pourquoi père a-t-il pris cette décision ? Pourquoi maintenant ? Et pourquoi est-ce toi qu'il a chargé de me porter le coup fatal ? »

Je n'arrivais pas à croiser son regard, alors que j'avais tant besoin de son soutien.

« Peu m'importe ! Je refuse de me marier à nouveau ! Père pourra faire tout ce qu'il voudra, jamais je ne lui obéirai plus pour un mariage ! »

Je me levai, furieuse et démoralisée, attristée, mais prête à aller en parler directement à notre Très Saint Père.

« Tu entends ? Jamais ! »

Je fis mine de m'en aller, mais je revins bientôt sur mes pas, me baissai et pris Giovanni dans mes bras. Il venait de se mettre à pleurer en m'entendant crier contre Cesare et contre le monde entier. Les domestiques s'étaient retournés et nous jetaient des regards discrets, cherchant à savoir ce qu'il se passait.

« Chut, mon cœur. Je ne criais pas contre toi. Maman est là, ne t'en fais pas. »

Mais je n'arrivais pas à le calmer, tout simplement parce que moi-même j'étais sur le point de me mettre à pleurer. Ma voix et tout mon corps tremblaient. Pourtant je ne voulais pas craquer, je voulais être forte ! Mais c'était si difficile...
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MessageSujet: Re: « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia    « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia  EmptySam 7 Juil - 23:33

    Cesare devait annoncer à sa sœur une mauvaise nouvelle. Il ne voulait pas lui dire ce genre de chose car il n’aimait pas faire du mal à sa sœur. Il lui avait toujours promis de la protéger quoiqu’il arrive. Malheureusement, le cardinal était contraint d’exécuter les ordres de son père et ceux malgré qu’il s’était révolté mais, leurs avis importaient peu à leur père, il voulait des intérêts et il les aurait. Le cardinal baissa la tête après avoir lâché la nouvelle. Il remarqua le biscuit que tenait sa sœur tomber soudainement sur la couverture. Borgia tenait toujours son petit neveu, il lui caressa la joue comme pour se donner du courage et observa Lucrezia. Sa petite sœur prit finalement la parole, il voyait bien qu’elle était aussi révolté que lui et choqué. Elle ne comprenait pas pourquoi Cesare était obligé de lui faire du mal de la sorte. Sa sœur voulait des explications sur le pourquoi elle devait se remarier.

    « Notre père a besoin d’alliances….les Sforza nous ont trahis…la plupart des grandes familles italiennes sont du côté des français. Les français arrivent sur Rome et nous avons utiliser toutes nos cartes… » Cesare s’interrompit avant de reprendre :  « Crois-moi j’ai essayé de dissuader notre père mais, en vain puis Juan appuyais sa décision, je n’ai rien pu faire. Le pire dans tout cela a été qu’il me confie la charge de te le dire. A croire que père voulais me punir pour mon arrogance…je suis désolé mon amour. »

    Cesare était sincèrement désolé. Si cela ne tenait qu’à lui jamais Lucrezia ne se serait remarié. Il la voulait heureuse et ne voyait que Paolo pour la combler. Le cardinal songea au palefrenier…il lui avait dit un jour auparavant et ce dernier l’avait très mal pris, il était mal en point. Il devait en parler à sa sœur ou quand elle lui demanderait si elle lui demande. Voir sa sœur les larmes aux yeux lui brisaient le cœur, il n’aimait pas la voir dans cet état. Lucrezia se leva révoltée et lui dit qu’elle ne se remarierait plus jamais. L’aîné savait que même si elle n’en n’avait pas envie, elle le devrait, Sa Sainteté ne lui laisserait pas le choix. La preuve avec lui qui rêvait temps de retrouver l’état séculier. Il resta surprit de la voir partir en direction du palais, se retrouvant avec son neveu. Cesare ne savait pas quoi faire à ce moment là. Devait-il aller la chercher ? Il n’en n’avait pas besoin, elle revint et lui prit Giovanni des bras. Il soupira. Giovanni pleurait, Lucrezia tenta de l’arrêter mais en vain. Cesare se releva pour faire face à sa sœur :

    « Ne m’en veux pas je t’en prie Lucrezia…Je sais que tu en veux au monde entier et que tu dois me détester d’être porteur d’une si mauvaise nouvelle mais, saches que si j’avais le pouvoir de changer les choses, je le ferais. N’oublies pas, je t’ai promis le cœur de Sforza sur un plateau et je te l’apporterais. »
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Lucrezia Borgia

«And I thought I would never know sweetness...»
Lucrezia Borgia

  NOLI ME TANGERE : « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia  Tumblr_m123rjOvZP1qhuee2o2_250
  CRÉDITS : Laenai
  CÉLÉBRITÉ : Holliday Grainger
  PARCHEMINS : 412
  ARRIVÉ(E) À ROME : 16/01/2012

Le miroir de l'âme
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MessageSujet: Re: « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia    « Nulle amie ne vaut une soeur. » - Lucrezia  EmptyJeu 12 Juil - 8:29


Lucrezia Borgia


Cesare m'expliqua la raison. En vérité, je m'en doutais : encore une question de pouvoir et d'argent. Toujours une question de pouvoir et d'argent... Je trouvais cela tellement injuste d'être soumise à de tels marchandages pour quelques soldats et pièces d'or bien vite dépensées. Et l'amour, où était-il dans tout cela ? Il semblait avoir disparu du cœur des hommes...

« Des alliances, évidemment... » dis-je en le regardant avec amertume. Notre père n'avait-il donc pas d'autres moyens de conclure des alliances ?

Lorsqu'il m'affirma que Juan avait appuyé l'idée, j'en fus d'autant plus blessée. Heureusement que Cesare n'avait pas fait la même chose, je n'y aurais pas survécu ! Je me sentais comme seule face à notre famille, tous alliés contre moi. Cesare me dit qu'il était désolé. Pas autant que moi, certainement. Mais il était sincère, je le voyais bien. Me l'annoncer le faisant sans aucun doute souffrir autant que moi !

Serrant Giovanni contre moi, j'écoutai Cesare sans le regarder. Oui, j'en voulais au monde entier, mais principalement à mon père et à Juan en cet instant. Quoique... j'en voulais à la guerre, aux luttes de pouvoir, à tous leurs acteurs divers. C'était un enchainement de causes et de conséquences qui me condamnaient à un nouveau mariage, une nouvelle « alliance » heureuse pour le Pape. Mais sans doute pas pour moi.

Je relevai les yeux vers mon frère adoré lorsqu'il me rappela qu'il avait promis de m'offrir le cœur de Giovanni Sforza sur un plateau. Je lui souris tristement. En cet instant, même cette idée ne pouvait me réconforter. Je serrai Giovanni contre moi : il s'était calmé et ne pleurait plus.

« Je ne te déteste pas, mon frère. Je connais ta sincérité et je sais que toi non plus tu ne veux pas cela. Tu as fait tout ce que tu pouvais pour le faire changer d'avis. J'irai lui parler moi-même... »

Je posai un baiser sur le front de mon fils, retenant toujours mes larmes.

« Aurais-je l'honneur de connaître le nom de mon futur époux ? Sais-tu qui cela sera ? » le questionnai-je en le fixant droit dans les yeux.
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