† N'ayez pas foi en eux †
 
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 La rancoeur du Cygne | Luigi

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MessageSujet: La rancoeur du Cygne | Luigi   La rancoeur du Cygne | Luigi EmptyVen 15 Juin - 23:41

    Aliénor ayant finit ses papiers s'approcha de la fenêtre, la pluie ne cessait pas. C'était étrange, l'averse toute la nuit avait sonné contre les dalles du balcon, les carreaux et les toits. Le ciel, bas et chargé d'eau, semblait mourir, se vidant sur l'Italie, la délayant en bouillie, la fondant comme du sucre. Parfois, des rafales violentes passaient rempli d'une chaleur lourde. Les ruisseaux débordés emplissant les plaines désertes, les maisons tel des éponges buvaient l'humidité qui pénétrait au-dedans et faisait ainsi suer les murs de haut en bas.
    Adrianna revient dans le bureau de sa maitresse et y refit un feu. La danoise sans se retourner lui dit:

    « Je vais m'isoler, je ne veux pas être déranger. »

    La domestique termina le feu et s'en allant en maintes courbettes pour s'affairait dans la pièce d'à côté qui se trouvait être la chambre. Des tonnes de lettres, papiers étaient éparpillés sur le bureau de la danoise. Elles venaient de loin, très loin... Danemark,empire Germanique,Russie... la plupart annonçai de mauvaises nouvelles. Ainsi, la princesse apprit que sa mère, la reine-mère était souffrante, l'empire germanique après la pression subit par la république de Venise et le duché de Milan c'était allié aux états pontificaux, la Russie refusait d'entrer en guerre mais, surtout, le Danemark avait rompu l'alliance avec le pape et déclarer la guerre à la France. Aliénor se rassit à son bureau. Cela faisait deux jours qu'elle avait apprit la nouvelle et cela lui donner mal à la tête, nuits et jours elle se faisait du mouron, plus vite elle quitterait l'Italie, mieux ce serait et tant pis pour son amour mais, son devoir passé avant tout le reste or, sans son frère, elle ne pouvait pas quitté la France. Puis, il fallait attendre, Henryk, malgré les difficultés à rentrer à Rome, arriverait surement bientôt. Ce que la danoise craignait par dessus tout, c'était que le pape est l'idée de faire d'elle une prisonnière faisant ainsi pression au roi pour les aidaient dans cette fichu guerre or, jusqu'à maintenant, on ne c'était guère préoccuper d'elle. Tant mieux. On toqua à la porte et Adrianna passa sa tête avec un petit sourire.


    « Je voulais simplement rappeler à son altesse que le Comte de Esbjerg à une audience avec sa majesté. »

    La danoise fronça les sourcils en se remémorant son rendez-vous. Ah oui ! Le Médicis avait voulut la voir pour une quelconque raison. La princesse remercia sa servante et la fit partir d'un geste de la main avant de replonger dans les papiers. La jeune femme avait pas revu son chevalier depuis un petit moment, la dernière fois avait été durant la cérémonie où il fut promu chevalier certes, ce ne fut pas sans un certain embarras dut à une certaine soirée trop arrosé qu'ils avaient tout deux partagé or, les problèmes de chacun avait prit le dessus et pour la danoise, ceci était du passé, en avait fait cure et ne souhaitait plus en parler. Bien que.... l'image, la chaleur et le désir qu'avait provoqué le soldat en elle était toujours présente quand il se trouvait dans la même pièce que sa souveraine.
    Tandis que la princesse signer une lettre, Adrianna retoqua à la porte.

    « Votre Altesse ? Le Comte est arriver.»
    « Faites-le entrer, laissez-nous, je ne souhaite déranger sous aucun prétexte. Ah et... postez-moi les lettres s'il vous plait. »

    La danoise lui tendit les lettres à poster, la domestique s'en alla et laissa entrer le chevalier. La princesse se leva pour saluer le jeune Comte.
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Luigi de Medicis

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MessageSujet: Re: La rancoeur du Cygne | Luigi   La rancoeur du Cygne | Luigi EmptySam 16 Juin - 10:05

Luigi avait demandé une audience avec la princesse danoise. En effet, il voulait remercier le roi de sa gentillesse et également essayer de bien s’intégrer dans la société noble danoise. Il avait, pour cela, commencer à étudier la question. Il s’était procuré plusieurs ouvrages sur le pays : certains abordaient l’histoire, d’autres étaient fait de cartes, d’autres encore abordaient la culture. Et puis il n’avait pas manqué de se renseigner également sur la Norvège, ainsi que la sur la guerre qui opposait les danois aux suédois. Il ne voulait pas juste être titré ainsi, il voulait savoir qui il servait, quel était réellement cette nouvelle patrie, et les enjeux actuels qui s’y jouaient. Il manquait certes un peu de temps pour approfondir autant qu’il le souhaitait les questions et thèmes abordés, mais il faisait de son mieux. Il ne devait pas non plus oublier son objectif qui était de bien se préparer, ainsi que ses hommes, à l’inévitable guerre qui approchait. Concilier les deux n’étaient pas chose facile, mais il s’en donnait la peine et y parvenait malgré tout. Il se sentait tout de même plus rassuré de cette façon. On ne pouvait pas simplement accepter un titre pour faire de la figuration, sans rien savoir derrière de ses terres et des coutumes locales. Si jamais il venait à parler du pays avec la jeune princesse, il pourrait au moins répondre à quelques éléments et ainsi ne pas paraître inculte. Il était certain qu’il n’était pas non plus un expert de la question, et il en savait beaucoup moins qu’elle qui avait grandi là-bas. Il ne pensait pas non plus être capable d’argumenter un long débat concernant la guerre contre la Suède par exemple. Mais au moins, il allait comprendre de quoi ils parlaient si jamais le sujet venait à être abordé.

Il n’alla donc pas à l’entraînement ce matin, puisque l’audience était prévu en milieu de matinée. La ville était humide, résultant des averses de la nuit passé. Le sol boueux était un véritable fléau pour les conditions hygiénique de la population. Rome avait la chance d’avoir un climat plutôt agréable une bonne partie de l’année, même si la chaleur était assez dévastatrice parfois et qu’elle entraînait des odeurs nauséabondes caractéristiques de la cité éternelle. Il prit une jument pour se rendre au Palais Latran, histoire d’éviter d’arriver sale et boueux. Il arriva au Vatican et laissa sa monture à l’écurie. Il entra dans le palais en vérifiant soigneusement qu’il était toujours présentable, et c’était le cas. Il était habillé toujours de la même façon, tout de noir, avec des vêtements de nobles et solides tissus mais sans signe apparent de richesse. Il arriva devant les appartements de la princesse et toqua. Il était désormais investi de ses nouveaux titres, ce qui le rendait fière. Cependant, il y avait toujours une gêne entre eux, depuis cette nuit où ils se sont endormis l’un à côté de l’autre après avoir bu plusieurs coupes de vin. Il y avait eut la cérémonie depuis, mais le caractère officiel de la chose avait installé une distance entre eux qui leur avait évité de réellement se parler. Il avait quand même pu noter qu’elle ne semblait pas lui tenir rigueur de ce qui s’était passé. Mais il appréhendait malgré tout de la revoir. Il était très mal à l’aise de s’être comporté ainsi.

La domestique vint lui ouvrir et le fit entrer en lui instiguant d’attendre pendant qu’elle allait prévenir la princesse de son arrivée. Il fit quelques pas et elle revint quelques instants plus tard pour l’inviter à la suivre. Il fut introduit dans le bureau de la danoise. La servante quitta la pièce tandis qu’Aliénor se levait pour l’accueillir. Il se pencha légèrement en avant en signe de respect, tout en ajoutant « Votre Altesse. » . Il se redressa et lui adressa un léger sourire. Il fallait faire comme si rien ne s’était passé. Il était là pour une toute autre raison. Il fit quelques pas pour s’éloigner un peu de la porte, mais il conserva une certaine distance entre lui et la jeune femme. C’était ainsi qu’ils allaient éviter le malaise, il en était persuadé. « J’aurais aimé vous entretenir d’un sujet qui m’importe beaucoup. » . Il croisa ses poignets dans son dos pour adopter une allure assez militaire. Il ne devait pas se montrer familier avec elle, de peur de l’offenser après ce qui s’était passé.

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MessageSujet: Re: La rancoeur du Cygne | Luigi   La rancoeur du Cygne | Luigi EmptySam 16 Juin - 12:34

    Le Comte entra, il était tout habillé de noir cela n’empêchait pas qu'il en restait pas moins noble. Il fit sa révérence tandis que la princesse souriait en croisant les bras adossé au bureau. Sans doute embarrassé, il mit un point d'honneur à laisser une bonne distance entre elle et lui. La danoise quand à elle, posa son regard inquisitrice sur le Comte. Un bel homme vraiment, qui saurait sans doute comblée toute jeune femme. Enfin, la belle reprit son sérieux, le devoir avant tout et les paroles de Médicis ne la rassure guère. La jeune femme prit un air plus impassible. Un sujet qui le préoccuper ? Que ce passait-il donc ? En effet, la belle était dans un tel isolement qu'elle n'avait pas été tenue informer des récents événements qui c'était passé au Palais. Soit, Aliénor ne savait pas que le Comte avait été destituer de son Comté de Sienne, qu'il avait fait un petit séjour dans les prisons froides du château Saint-Ange et de bien autres choses encore. Il se montra respectueux, pressé aussi de parler. La danoise contourna le bureau et prit place sur son fauteuil et invita le Comte à faire de même en face d'elle.

    « Je vous écoute. »

    Aliénor le traitait tel un véritable sujet de la couronne, après tout, il avait prêter serment aussi méritait-il autant les droits et les devoirs que n'importe quels danois or, il en avait aussi les devoirs. Soit, connaitre un minimum l'histoire du Danemark, les ennemis de la couronne, les alliés et les événements qui s'y prépareraient. La danoise ne doutait pas en tout cas, que le comte c'était déjà renseigner. Le seul problème qu'il pourrait rencontrer serait sans doute les barrières de la langue. Aussi jolie était le danois, celui-ci pouvait aussi s'avérer très compliqué à apprendre bien qu'il soit plus simple que le russe, seconde langue essentiel à comprendre dut aux alliés les plus fidèles des Oldenbourg.
    La princesse posa ses coudes sur le bureau et fixa de son regard bleuté son chevalier. La discussion s'annoncerait sérieuse, c'est pour cette raison que la princesse avait envoyer poster des lettres à sa domestique car, celle-ci avait tendance à écouter aux portes or, certaines choses devait demeurer secret. Puis, pour que Luigi de Médicis demande une audience c'était qu'il avait quelque chose à lui dire d'important, soit cela ne regarder qu'elle. Aliénor déposa sa plume sur l'encrier et rangea quelque documents qui ne regardaient en rien le Médicis avant de lui répondre. Cela n’empêchait pas qu'elle l'écoutait avec attention.

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MessageSujet: Re: La rancoeur du Cygne | Luigi   La rancoeur du Cygne | Luigi EmptyDim 17 Juin - 12:40

La jeune danoise s’appuya contre son bureau tout en le regardant entrer dans la pièce. Elle avait les bras croisés. Il leva les yeux vers son regard pour vérifier qu’il n’y avait ni animosité, ni rancœur. Il était important d’oublier ce qu’il s’était passé, même si en soit ce n’était pas grand-chose. Luigi ne pouvait se permettre ce type de comportement, c’était totalement inapproprié. D’ailleurs, chaque fois qu’il abusait du vin, cela se finissait en une situation anormale. Et sachant qu’il ne lui fallait que très peu d’alcool pour faire des sottises, il fallait qu’il se méfie. Elle l’invita à s’asseoir tandis qu’elle-même prenait place dans un fauteuil, de l’autre côté de son bureau sur lequel se trouvait tout un tas de paperasse. Il s’assit donc face à elle après s’être avancé dans la pièce. « Je vous écoute. » . Il l’observa ranger rapidement les papiers qui trainaient sur le bureau, comme si elle ne souhaitait pas qu’elle en connaisse le contenu. Il évita donc d’y jeter un œil, si telle était la volonté de la danoise. Il s’agissait peut être d’affaires privées de la jeune femme, ou bien de négociations officieuses qu’avaient entamé le Danemark avec d’autres entités politiques. Quoiqu’il en soit, il ne prit pas la peine d’essayer de tirer une ou deux informations.

Il était venu pour une toute autre raison. En effet, il avait récemment été titré chevalier et comte par le roi du Danemark, et il se devait de le remercier. Certes, ce qu’il avait en tête n’était pas suffisant pour le remercier pleinement de ses dons, mais c’était déjà un bon début. Luigi avait beaucoup réfléchi. Il n’avait personnellement aucune ambition politique, se bornant à son statut de soldat et à la gloire militaire qu’il recherchait. Mais il devait arrêter d’être égoïste, d’autant plus que ça lui avait porté préjudice. Il avait perdu son comté, et avait été destitué par le pape de ses terres, soi-disant en punition pour la perte du prince danois. La chose était faite, il fallait passer à autre chose. Il avait encore un peu de mal à tolérer le fait qu’il ait perdu l’héritage de ses parents, mais c’était ainsi. D’autres opportunités s’offraient à lui, il devait aussi penser aux autres membres de sa famille qui pouvaient tenter de profiter de leur nouvelle situation. Il n’avait pas encore pris de décision fixe, et il évitait de trop parler de cela à qui que ce soit d’autres que le plus âgé de ses frères, Agostino. Il devait encore étudier les questions qui se posaient concernant ses divers projets. Mais l’un d’entre eux était définitif, et c’était la raison de sa venue. « J’aimerais proposer les services de mon jeune frère, Ezio, a sa Majesté Votre Père en remerciement de sa générosité. ». Il avait évidemment demander si le frère en question acceptait, et il était tout excité à l’idée de service un roi. Il l’avait prévenu qu’il n’allait pas devenir son conseiller ni son bras droit, mais qu’il pouvait se faire une place militaire à ses côtés s’il se montrait utile et efficace. Il devait évidemment vendre son frère et avancer ses qualités. « Il est très bon combattant Votre Altesse. Et se montre d’hors-et-déjà loyal envers son nouveau roi. » . Il s’agissait de leur nouvelle patrie, puisqu’ils allaient quitter l’Italie pour rejoindre ce nouveau pays. Il avait un pincement au cœur à l’idée de les éloigner d’ici, ils resteraient toujours italien et attaché à la péninsule, mais ils devaient envisager de nouvelles choses. Ils n’avaient pas le choix, et il devait les intégrer pour leur assurer un avenir.

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MessageSujet: Re: La rancoeur du Cygne | Luigi   La rancoeur du Cygne | Luigi EmptyLun 18 Juin - 15:01

    Aliénor regarda le jeune comte se plier en courbette. Il semblait lui aussi avoir encore à l'esprit l'épisode de la nuit arrosé et cela semblait l’embarrassé. Après l'entretien sans doute irait-elle lui en toucher deux mots, ne serait-ce pour qu'une tel chose ne se reproduise plus et pour la bonne entente entre les deux familles à l'avenir. Ils prirent place l'un en face de l'autre, séparé par le bureau encombré de paperasse que la jeune femme s’exécuta à ranger. Il ne jeta pas même un regard à tout les papiers, preuve encore qu'il était une pièce exception, un chevalier noble et juste. La danoise l'écouta donc, en adoptant une attitude souveraine et sérieuse. La belle en oublier les détails qui l'attirait chez le soldat. C'était pas le moment puis, Cesare était largement mieux.

    Sans doute venait-il chercher des informations, des documents ou avait-il des questions à poser sur son comté, comment cela se passait au Danemark ou simplement souhaitait-il quelques recommandations pour améliorer sa langue ou ses connaissances sur ses nouveaux patron. En tout cas, une fois là-bas, tel une louve avec son louveteau, la princesse suivrait le soldat avec un regard protecteur et suivrait de loin sa progression. Évidemment, ses obligations ne lui permettrait pas d'être avec lui comme elle l'était là. Le Médicis allait devoir passer par la fidèle servante de la danoise ou encore pouvait-il demander à l'ambassadeur Henryk qui était le seul homme excepté le roi lui-même, qui connaissait Aliénor Oldenbourg mieux qu'elle-même. Le duc était les yeux et les oreilles de la princesse. Elle avait entièrement confiance en lui, plus qu'en son propre stupide frère.
    Le comte prit la parole et... il prit de court la princesse qui ne cacha pas sa surprise en haussant ses sourcils fins. Il proposait les services de son frère ? La danoise n'eut pas le temps d'en demander les raisons que déjà, l'ainé commencer à chanter les louanges de son cadet. Plusieurs questions traversaient l'esprit de la demoiselle qui leva la main pour arrêter son chevalier. « Attendez... » La jeune femme sortit de quoi écrire et reporta son attention sur le comte. « Tout d'abord, j'aimerai savoir pour quels raisons vous nous proposez votre frère cadet ? Je ne suis pas en train de refuser votre requête après tout nous sommes en guerre, nous manquons d'homme dans nos casernes et de patrouilleurs. » Elle lâcha un soupir et reprit. «Vous êtes sur de ce que vous voulez ? Je veux dire, il va se retrouver dans un climat très diffèrent d'ici, une autre culture, d'autres langues aussi, sans compter que je vous le cache pas, notre peuple sont assez hostiles parfois,le choc sera terrible et malheureusement, je ne serais pas en mesure de vérifier si tout ce passe comme il le faudrait, d'ailleurs il en sera de même pour vous excepté si le roi accepte que vous soyez dans mon service et si vous acceptez aussi bien sûr. Autrement, ils vous faudra passer par mes portes-paroles. » Il était inutile de tourner autour du pot, ni même de cacher les défauts qu'avait le Danemark et son peuple. La danoise voulait absolument qu'il se rende compte des difficultés qu'ils allaient rencontrer pour ne pas avoir de mauvaises surprises en arrivant là-bas. Tout ceci n'était pas à prendre à la légère. Tandis qu'il lui répondait la danoise ralluma sa bougie présente sur le bureau, quelque chose lui disait qu'aujourd'hui elle allait conclure une alliance.
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MessageSujet: Re: La rancoeur du Cygne | Luigi   La rancoeur du Cygne | Luigi EmptyLun 18 Juin - 17:18

Luigi s’était donc installé face à la danoise. Il restait très courtois et très distant, comme le voulait le protocole. Il y avait des codes entre les nobles, d’autant plus qu’il était seulement comte alors qu’elle-même était princesse. Il devait donc faire attention à ses faits- et gestes, ainsi qu’à ses paroles. Il restait donc très droit sur sa chaise, donnant l’impression d’être un peu crispé. C’était le cas, il avait toujours autant l’impression d’avoir fauté, et n’avait pas forcement compris ce qui lui avait pris lorsqu’il s’était réveillé dans le lit de la princesse quelques jours plus tôt. Il ne perdit pas de temps pour exposer la raison de sa venue. Il était grand temps d’assurer un avenir aux différents membres de sa fratrie. Il faisait selon leurs atouts évidemment. Ezio était doué à l’épée, et il s’entraînait beaucoup pour s’améliorer. Mais il semblait qu’il parlait trop vite, car la jeune femme lui demanda de se taire. Elle semblait un peu étonnée de sa proposition. « Attendez... » . Il s’arrêta donc. Il ne comprit pas trop, il avait pourtant bien choisi ses mots afin d’éviter de l’offenser, ou de paraître trop entreprenant. Mais visiblement c’était raté, il avait du dépasser certaines limites. Enfin, il eut la réponse rapidement. « Tout d'abord, j'aimerai savoir pour quels raisons vous nous proposez votre frère cadet ? Je ne suis pas en train de refuser votre requête après tout nous sommes en guerre, nous manquons d'homme dans nos casernes et de patrouilleurs. Vous êtes sur de ce que vous voulez ? Je veux dire, il va se retrouver dans un climat très diffèrent d'ici, une autre culture, d'autres langues aussi, sans compter que je vous le cache pas, notre peuple sont assez hostiles parfois,le choc sera terrible et malheureusement, je ne serais pas en mesure de vérifier si tout ce passe comme il le faudrait, d'ailleurs il en sera de même pour vous excepté si le roi accepte que vous soyez dans mon service et si vous acceptez aussi bien sûr. Autrement, ils vous faudra passer par mes portes-paroles. » . Oula, beaucoup d’informations en peu de temps. Il l’écouta attentivement. Elle ne comprenait pas son geste, enfin sa proposition. Il voulait simplement faire un geste vers son nouveau souverain, en gage de gratitude et de démonstration de remerciement pour sa générosité. Il ne cherchait pas forcement à le placer politiquement, même si s’il se débrouillait bien, cela pouvait devenir un bel avantage. Il n’avait personnellement aucune ambition politique, alors son jeune frère allait devoir se débrouiller seul. Mais il souhaitait l’envoyer dans un but principalement militaire. « Il s’agit juste de gratitude de ma part. Et ce serait un bon moyen de nous intégrer, si nous étions représentés auprès de la noblesse danoise. » . Le « nous » désignait toute sa famille qu’il souhaitait envoyer là-bas. Ils n’avaient plus de terre. Il était sorti de prison la veille, et se rendait dès le lendemain à Sienne pour régler les affaires pressantes qu’il avait en tête. Il fallait évacuer le château, faire partir les navires et les charrettes, chargés de ses proches, du personnel, des meubles, de l’argent, des trésors de famille … de toute leur vie, de leur patrimoine. Mais le château allait rester là-bas, évidemment.

Mais il comprit rapidement la suite de ses mots. Elle ne savait pas qu’il avait perdu son comté, et qu’ainsi le terres danoises étaient désormais son seul patrimoine. Il se pinça les lèvres. Il n’avait pas envie de le dire ainsi, mais elle allait sans doute se poser des questions. « Je souhaiterai envoyer toute ma famille dans ces nouvelles terres Votre Altesse. » . Il ne précisait pas qu’il était forcé de le faire, même si ça lui déchirait le cœur. Ils étaient italiens mais … C’était ainsi. Il fallait le faire, et ils pouvaient très bien s’intégrer et trouver en le Danemark une terre d’accueil, il ne doutait pas que ça allait fonctionner. Mais on restait toujours attaché à ses origines. Il allait donc les envoyer tous, mais lui restait ici. Il ne voulait pas quitter Rome, étant trop attaché à sa vie ici. Il devait donc décliner son offre d’entrer à son service. Il était évidemment un peu gêné, ça ne se faisait pas. Mais il allait s’expliquer. « Mon frère Agostino assumera la charge de comte. C’est un fin politicien, je me fie toujours à ses conseils. Il vous servira mieux que moi Votre Altesse. Je suis un soldat, je ne sais rien faire d’autre que de servir Rome. ». Non pas qu’il se rabaissait, mais sa vie était ici c’était un fait. Il était surpris de savoir que la princesse avait d’hors-et-déjà le projet de quitter la cité éternelle, ce qui semblait être le cas. Mais en même temps, les français approchaient, la menace était imminente.

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MessageSujet: Re: La rancoeur du Cygne | Luigi   La rancoeur du Cygne | Luigi EmptyLun 18 Juin - 18:07

    Comme toujours, le soldat se montra fort respectueux et poli envers la danoise. Certes, contrairement à d'autres, il songeait à la chance d'avoir une tel femme comme alliée de son côté. Il semblait toutefois crispé sur sa chaise mais, Aliénor n'y fit à peine attention. Le jeune homme alla droit au but, initiative qui plaisait à la princesse qui ne supportait pas qu'on ne tourne autour du pot, c'était jouer avec ses nerfs et lui faire perdre sa patience qui était déjà extrêmement limité. Or, la jeune femme coupa le chevalier. Non pas que tout ceci semblait l'offensée ou autre mais, il semblait qu'il manque quelque parties de l'histoire qui échapper à la princesse. Elle fit donc savoir sa pensée et posa ses questions. En effet, en tant que membre de la famille royale, tout les jours Aliénor avait affaire à des charniers qui une fois après avoir reçu les terres, se priait de faire profiter à sa famille les largesses de son titre et les bénéfices qui allaient avec. Quoique, la jeune femme doutait que le comte soit un homme comme ça, il était plutôt bon,juste et brave pas un requin assoiffé. Il lui répondit donc, qu'il souhaitait simplement remercier ses souverains à sa manière. Le « nous » interpella la danoise qui prit un masque de méfiance et se mit sur l'offensive.

    Il éveillait son intérêt c'est pour cette raison qu'elle le laissa parler jusqu'au bout sans l’interrompre. Il se tût et se pinça les lèvres d'une manière séduisante mais, qui ne suffisait pas à mettre en confiance la princesse. Enfin, il lui avoua qu'il voulait y installer toute sa famille. Aaaaah, nous y sommes enfin. La danoise croisa les bras et les jambes. Cette décision surprenait la princesse. Les italiens étaient connu pour leur patriotisme comment ce faisait-il donc que tout les Médicis quitte Sienne pour un comté tout au Nord ou la plupart de l'année il neigeait. De plus, il précisa que son frère, son cadet assumerait le comté à sa place, il eut beau une fois encore chanter les louanges de son frère, la princesse n'y croyait pas tant qu'elle n'aurait pas vu des actes. « Le problème Messire, c'est que je ne connais pas votre frère et nous danois ne faisons pas confiance aux discours mais, aux actes. » Quoi de plus normal que sa méfiance ? Après tout, il pouvait très bien ne pas être comme disait son ainé, il pouvait se montrer tout le contraire même or, la jeune femme ne voulait pas emmener avec elle un comté fainéant et surtout peu fidèle. « Voici ce que je vous proposes, je ne pars pas tout de suite, amenez-le et nous verrons si nous pouvons lui faire confiance ou non. Si jamais il se montre digne de notre confiance, je vous assures que votre famille ne manquera de rien. » La jeune femme tandis qu'elle parlait, écrivait sur papier l'accord passé avec le comte. Elle prit aussi une autre feuille pour le comte qu'elle lui tandis. « Je vous prie de bien vouloir notez et signez que vous donner la régence de votre comté à votre frère. » La danoise signa de son écriture fine et cacheta à la cire rouge avec ses armoiries qui figurait sur sa chevalière. « J'informerai le roi mais, selon sa période s’essaie, si celle-ci s'avère positif et si vous, votre famille acceptez nous aimeriez conclure une alliance. Cela passerait mieux à la cour et vous permettra vu que vous restez ici, de garder tout de même une protection en tant qu'allié de la couronne danoise. » La danoise lui tandis la feuille qu'elle venait de signer afin qu'il confirme ou désapprouve l'accord pour l'essaie de son frère. La jeune femme lui souriait, attendant ses réponses et la feuille qui confirmer que Luigi de Médicis donner la régence à son frère Agostino.
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MessageSujet: Re: La rancoeur du Cygne | Luigi   La rancoeur du Cygne | Luigi EmptyLun 18 Juin - 19:24

Luigi avait passé sous silence le fait qu’il avait été déchu de son comté, et la manière dont les choses s’étaient déroulées. Il n’avait aucune envie de préciser qu’il avait passé quelques jours au cachot car sa réponse première à la sanction proposée avait été de s’énerver et de refuser. Naturellement en fait, c’était sa terre et le souverain pontife estimait qu’il avait des droits temporaux dessus. Le Medicis devait bien l’avouer, même s’il avait fini par accepter car il ne pouvait pas laisser sa fratrie dans pareille situation, il avait toujours un peu en travers de la gorge cette destitution. Il était fidèle à Rome oui … mais cet affront entaillait quelque peu les relations entre la papauté, enfin entre ce Pape éphémère, et les Florentins. Il ne pouvait pas agir uniquement selon son propre intérêt, d’où cette acceptation définitive. Mais il n’allait pas falloir continuer de tenter d’humilier les Medicis ainsi, car ça ne passerait pas bien longtemps. Ainsi, il expliquait à la danoise qu’il voulait transférer toute sa famille dans son nouveau comté, et qu’il laissait la régence à son frère puisque lui-même restait à Rome. Jamais il ne pourrait confier une telle charge à un inconnu, et ce n’était pas par hasard qu’il souhaitait qu’Agostino le remplace dans cette fonction politique. Il avait déjà fait ses preuves avec Sienne, et Luigi lui faisait entièrement confiance. C’était un garçon sage et cultivé, diplomate sans pour autant accepter n’importe quoi. Mais évidemment, si c’était son cas, ce n’était pas celui de la jeune femme qui se méfiait de celui qui était pour elle un inconnu. « Le problème Messire, c'est que je ne connais pas votre frère et nous danois ne faisons pas confiance aux discours mais, aux actes. » . La réaction ne l’étonnait pas, car en tant que nouveaux membres du pays il était normal que la confiance ne soit pas donnée aveuglement. Il répondit donc : « Je comprends. » . Il ne savait en revanche pas comment lui prouver ce dont il était capable, hormis en l’observant à l’épreuve. C’était impossible sur Sienne, car il devait livrer le château au plus tôt. Mais elle avait une idée. « Voici ce que je vous proposes, je ne pars pas tout de suite, amenez-le et nous verrons si nous pouvons lui faire confiance ou non. Si jamais il se montre digne de notre confiance, je vous assures votre Altesse que votre famille ne manquera de rien. » . Il réfléchit un instant. Il n’avait pas trop envie de laisser le reste de sa fratrie partir seul pour leur nouveau domaine, sachant qu’Agostino était ses yeux, ses oreilles, ses mains, et le protecteur de ses frères et sœurs. Mais il pouvait également faire confiance aux autres, et ça ne serait pas pour très longtemps. Agostino ne se montrerait pas réticent à venir pour rencontrer la princesse et prouver son efficacité et sa loyauté. La chose était donc entendue : « Il sera d’accord pour vous prouver qu’il est digne de confiance. » . Aucun doute là-dessus.

Elle consignait pas écrit ce qu’ils étaient en train de décider. Il fallait évidemment officialiser les choses, afin de donner une légitimité à son frère pour qu’il puisse exercer la régence en son bon droit. « Je vous prie de bien vouloir notez et signez que vous donner la régence de votre comté à votre frère. » . Il prit la feuille pour y noter l’essentiel de ce qui était réglé, usant de sa plus belle et plus fluide écriture pour que ce ne soit pas brouillon. Puis il lui rendit le papier pour qu’elle le cachète à l’aide de son sceau. Il était satisfait de s’entendre aussi bien avec celle qui représentait le Danemark, pour le moment, à Rome. Elle ne lui était pas hostile et c’était agréable de ne pas s’adresser à un mur froid. D’autant plus qu’elle était très agréable à regarder, mais il évitait soigneusement de laisser courir ses yeux sur elle. Ce n’était tout simplement pas correct. « J'informerai le roi mais, selon sa période s’essaie, si celle-ci s'avère positif et si vous, votre famille acceptez nous aimeriez conclure une alliance. Cela passerait mieux à la cour et vous permettra vu que vous restez ici, de garder tout de même une protection en tant qu'allié de la couronne danoise. » . Il la regarda pendant quelques secondes. Une alliance, ce n’était pas une mauvaise chose pour lui et les siens, mais il devait faire attention à faire en sorte que cette alliance ne l’éloigne pas de ses engagements ici, dans la cité éternelle. Mais les deux pouvaient totalement se concilier. « Et quels seraient les termes de cette alliance ? » . Il fallait que cela soit acceptable évidemment, mais il avait l’impression que ça allait être positif. Il attrapa la feuille concernant la période d’essaie de son frère et la signa à son tour pour que l’accord soit lui aussi consigné par écrit.

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MessageSujet: Re: La rancoeur du Cygne | Luigi   La rancoeur du Cygne | Luigi EmptyLun 18 Juin - 20:48

    Les choses étaient donc tirer au clair, le Médicis avait terminer de faire part à sa requête et la danoise l'avait écouter avec attention avant de prendre une décision. Normalement, tout ceci aurait du être régler avec son frère, Aliénor aurait su les choses plus tard mais, elle n'aurait jouer aucun rôle, ni même proposer un accord ou une période d'essais au jeune Médicis. Tout ça pour la seule et bonne raison qu'elle était une femme mais, justement,en politique, si vous voulez des discours, demandez à un homme. Si vous voulez des actes, demandez à une femme. La jeune demoiselle avait fait en prenant exemple sur son père, songeant à comment il aurait fait dans sa situation. Aussi, la princesse jugea qu'elle devait d'abord tester l'autre Médicis avant d'accorder sa confiance et de le faire entrer à la cour danoise bien que une fois vous avez vécu à Rome, vous survivrez à tout les cours. L'italien l'approuva de toute manière il n'avait pas vraiment le choix. La jeune femme poursuivit la conversation en lui faisant part de son idée. Le soldat se mit à réfléchir tandis que la danoise noter déjà tout sur papier. Puis, il répondit que son frère accepterai de passer à les épreuves. Une tel offre était extraordinaire surtout venant un membre de la famille royale, le jeune Médicis avait de la chance d'avoir un frère tel que Luigi et lui d'avoir une princesse si généreuse car, il était rare que les souverains se montre aussi clément.

    Ce fut au tour du comte de tout donner par écrit, il lui rendit la feuille pour qu'elle l'atteste de sa chevalière et qu'elle puisse l'emmener au Danemark. Tandis que la jeune femme cacheter soigneusement afin qu'on ne puisse l'ouvrir, elle fit par d'une éventuel alliance entre les Médicis et les Oldenbourg. Il demanda tout de même les clauses si une tel chose se ferait. Avec un sourire mystérieux la danoise répondit: « Vous le saurez par le roi. » Il donna son accord pour son frère en signant la feuille et la rendit à la danoise qui rangea le tout dans un des tiroirs. La jeune femme donna un coup de clé et le tout serait très bien garder. « Était-ce tout ce dont vous vouliez me parler ?» La jeune femme éteignit la bougie d'un souffle car, ils en avaient nullement besoin étant donné qu'il faisait jour. Elle attendit la réponse du soldat pour savoir si elle pouvait quitter son masque de politicienne et adoptant une attitude plus sereine et moins lourde car, mine de rien, la vie de tout une famille reposez sur sa décision de prendre ou non le frère du jeune Luigi de Médicis. La princesse fit un sourire compatissant au soldat, il devait en avoir aussi des soucis, des charges à remplir mais, pourtant il semblait loin de tout ça et n'en parlait jamais, ne se plaignait jamais.


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MessageSujet: Re: La rancoeur du Cygne | Luigi   La rancoeur du Cygne | Luigi EmptyLun 18 Juin - 21:43

Luigi avait donc exposé, dans une premier temps, sa volonté de placer son frère Ezio au service du roi du Danemark puis, son projet de déplacer toute sa famille dans ses nouvelles terres et enfin son plan de placer son frère Agostino régent. Tous ces thèmes avaient été discuté et acceptés, parfois sous certaines conditions. Le Medicis avait donc bien fait de s’adresser à la princesse qui semblait vouloir l’intégration de sa fratrie et de lui-même dans sa patrie. Il était donc satisfait d’avoir des réponses positives, mais aussi d’avoir été écouté. Elle aurait très bien pu ne pas vouloir entendre un mot de sa part, le trouvant trop entreprenant et par conséquent irrespectueux. Le soulagement donc, d’autant plus qu’ils n’avaient pas reparlés de ce qui s’était passé, donc pas de conversation gênante qui le mettrait mal à l’aise. Que du positif donc, et le tout consigné par écrit, donc très officiel. Il ne lui restait plus qu’à partir pour Sienne et régler les détails dans la réalité. Il angoissait à l’idée d’annoncer leur départ, le fait qu’ils allaient quitter leurs terres … Il fallait qu’il se sorte ces idées de la tête. Il aviserait le lendemain, lorsqu’il arrivera au château, ce qui allait sans doute provoquer un mouvement d’étonnement. Deux visites surprises en moins d’un mois, il n’avait jamais fait mieux depuis qu’il s’était installé dans la villa à Rome, mais à chaque fois il était porteur de mauvaises nouvelles.

La jeune princesse lui proposait désormais une alliance entre leurs deux maisons. Il y avait beaucoup à tirer de s’allier avec une famille royale, et ce n’était pas une décision à négliger. Evidemment, il était intéressé par le contenu précis de l’alliance, mais elle prit un air mystérieux tout en répondant : « Vous le saurez par le roi. » . Il n’insista pas, bien que cela l’intriguait. Il devait penser à des arguments à avancer pour montrer au souverain danois quel intérêt il pouvait tirer d’une telle alliance. Il y avait l’argent évidemment, et en tant de guerre on en manquait toujours. Mais il fallait penser à plus, car l’argent était également facteur de conflit. Il allait étudier la question comme il se devait, et avec son frère qui plus est puisqu’il allait venir à Rome pour un petit moment. Elle rangea les nouveaux papiers. « Était-ce tout ce dont vous vouliez me parler ? » . Elle éteignit la bougie, inutile puisqu’il faisait jour, bien que le ciel était relativement couvert. Il se décrispa pour s’asseoir plus confortablement dans son fauteuil, sans paraître grossier pour autant. Les affaires politiques étaient pour la plupart réglées. « Oui Votre Altesse, vous avez répondu à toutes mes interrogations. Je vous en remercie. » . Il lui adressa un sourire courtois et chaleureux. Il était rassuré quand même, à l’idée de se trouver des alliés. Vu comment les relations internationales tournaient en ce moment, il fallait vraiment assurer ses arrières et ne pas se retrouver seuls. Il jeta un petit coup d’œil curieux sur la princesse. Elle était complètement guérie maintenant, et semblait aller mieux. Il s’attarda, oh ce n’était qu’une seconde certes, mais une seconde de trop, sur sa poitrine. Il détourna rapidement les yeux, jurant intérieurement de son comportement inapproprié. Il changea donc de sujet, pour revenir sur l’incontournable santé de la jeune femme. Mais cette fois, ce n’était pas une question. « Vous semblez aller bien mieux. » . Il la regarda de nouveau.



Dernière édition par Luigi de Medicis le Mar 19 Juin - 13:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La rancoeur du Cygne | Luigi   La rancoeur du Cygne | Luigi EmptyLun 18 Juin - 22:33

    Ils terminèrent de politiser, la dernière lettre fut cacheter et ils purent se détendre. Enfin presque, car, ils manquaient quelque chose pour trinquer en l'honneur de cet accord mais, vu la soirée de la dernière fois, la danoise ne demanda pas de vin. L'idée d'une alliance fut prononçait, sans surprise le chevalier demander les clauses que pourraient avoir un tel bénéfice. Oh... Aliénor avait bien une idée des clauses mais, ce serait au roi d'en décider après tout, ce n'était pas elle qui dirigeait le royaume, elle n'était même pas destinée à ça. Son avenir à elle était plus normal, moins réjouissant, moins contraignant mais, d'un ennuie ! La princesse se marierait, tomberait enceinte, donnerait naissance à plusieurs enfants et prendrait sans aucun doute des amants vu qu'elle serait forcément insatisfaite, ni même amoureuse.
    La jeune femme rangea tout les papiers, la domestique irait les faire posté plus tard. D'un souffle nordique, la flamme s'éteignit tandis que la dame reposa son regard azuréen sur le chevalier. Il était plus détendu, ce qui lui fit plaisir au moins, cela prouver qu'il avait confiance en elle et ça c'était important. Le Médicis lui répondit qu'elle avait répondue à tout ses questions et la remercia pour cela. La jeune femme inclina sa tête pour lui faire comprendre que ce n'était rien, après tout c'était son devoir. Son regard croisa celui de la danoise mais, elle ne vit même pas qu'il c'était attardé sur sa poitrine pourtant cacher comparé à certaine robes dans son armoire qui était à la limite de la décence tellement elles étaient décolletées.
    Il reprit la parole sur sa santé, sans doute voulait-il éviter le sujet qu'ils évitaient depuis le début tout les deux à savoir leur soirée. La jeune femme lui répondit d'un sourire avant de toussoter légèrement afin de bien peser ses mots. « Je vous dois des excuses... » La belle faisait référence à la soirée et rentra dans le vif du sujet. « Je n'étais pas dans mon état normal,cela n'excuse pas mon initiative si je puis dire.. » Certes, c'était à elle de prendre ses responsabilités après tout, Aliénor se souvient très bien que c'était elle qui avait trainer jusqu'au lit le soldat. Heureusement, ils n'étaient pas passé à l'acte,cela aurait influencé leur relation malgré que, la danoise en était certaine, elle aurait passé un moment agréable.
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MessageSujet: Re: La rancoeur du Cygne | Luigi   La rancoeur du Cygne | Luigi EmptyMar 19 Juin - 14:59

Ils finirent de traiter d’affaires politiques. Le plus dure était donc passé aux yeux de Luigi, bien que les choses se soient déroulées aisément. La princesse s’affaire donc à ranger les papiers tandis que le Medicis détournait la tête après avoir eut un regard mal placé. Afin de changer de sujet sans aborder ce qui était gênant, il affirma qu’elle semblait aller mieux. Elle devait sans doute être lassée de ce genre de remarque, les gens devaient constamment lui demander comment elle allait et si elle se portait bien. Sa technique était de se montrer aussi ennuyant, distant et courtois que les autres nobles, avec qui les conversations ne duraient pas. Non pas qu’il n’ait pas envie de discuter avec elle, mais la crainte de se retrouver dans une situation embarrassante prenait le dessus. Ce qu’il ne savait pas, c’était que sa technique était très loin d’être partagée par la danoise qui, elle, avait décidé d’affronter la réalité. « Je vous dois des excuses... » . Luigi la regarda. Il craignait qu’elle n’aborde ce sujet qu’il fuyait. Elle semblait concentrée, comme si elle choisissait soigneusement ses mots. Il angoissait un petit peu, ne sachant pas trop ce que pourrait être la suite. « Je n'étais pas dans mon état normal, cela n'excuse pas mon initiative si je puis dire.. » . Il fronça les sourcils. Elle était en train de prendre l’entière responsabilité du petit incident. Il se redressa sur sa chaise, pas question de la laisser culpabiliser, même si l’alcool les rendait quelque part tous deux responsables. Il ne savait pas trop comment s’exprimer, prononcer les choses c’était toujours les rendre réelles, mais pas forcement officielles. Il fallait qu’il se méfie de ce qu’il allait dire, il fallait resté courtois tout en abordant un sujet délicat. « Non non … C’est moi. L’alcool ne me réussit pas. » . Il ne pouvait pas non plus remettre tout ce le compte du vin, il avait quand même choisi de boire ses verres.

Il avança sa main sur le bureau pour s’approcher un peu, comme si quelqu’un pouvait écouter à la porte. Il était très mal à l’aise, mais c’était leur cas commun. Il était rassuré quand même, il n’avait pas couché avec elle. Il était persuadé qu’elle n’était plus vierge, mais comme il n’était pas censé le savoir, il devait agir comme s’il ignorait. Il y avait de nombreuses choses qui posaient problèmes, et la première était la suivante. « Je n’aurai jamais du Votre Altesse, vous êtes fiancée … Je vous demande pardon. » . Il aurait bien aimé lui demander de ne pas en parler, mais c’était agir en coupable et surtout il ne savait pas s’il pouvait se le permettre. Si ça s’ébruitait, il risquait gros. Il aurait son père, le roi, sur son dos et en plus, il serait probablement renvoyé pour non-professionnalisme. Sans compter Cesare Borgia qui voudra sans doute lui planter une hache dans la tête. Il fallait mieux pour lui qu’elle ne dise rien, mais comme elle aussi risquait d’avoir des problèmes, sans doute allait-il le garder pour elle.
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MessageSujet: Re: La rancoeur du Cygne | Luigi   La rancoeur du Cygne | Luigi EmptyMar 19 Juin - 17:36

    Comme plusieurs personnes, le comte lui parla de son état de santé. Certes, elle allait mieux, ça se voyait non ? Autrement, la jeune femme serait resté dans son lit. La discussion tourna alors sur leur fameuse soirée. Aliénor ne tourna pas autour du pot et présenta ses excuses. La danoise pesa bien ses mots avant de parler et lui expliqua que l'alcool ne lui réussissait pas. Le soldat se redressa en fronçant les sourcils et lui dit que ce n'était pas sa faute, lui aussi l'alcool n'était pas son ami. La danoise lui sourit et baissa la tête. Un homme trop courtois, remplis de valeurs, une fois encore il l'impressionner.
    Il poursuivit en mettant sur le tapis une chose que la danoise avait tendance à oublier: son fiancé. La jeune femme perdit son sourire, elle ne l'écoutait plus, son regard se fit lointain, son fiancé. Elle ne savait même plus son nom, ne se rappelait plus de son visage disgracieux et avait même jeter ses présents dans le Tibre. Son regard glissa sur le visage du soldat qui la fixait. Aliénor battit des cils. « Il vaudrait mieux, que cela reste entre nous. » C'était une évidence, elle risquait de perdre beaucoup, son titre, la fierté de son père et bien autre encore. De même, le roi se dépêcherait de faire venir des médecins pour vérifier son hymen qui au passage avait déjà été prit. Quand au soldat, Jean Ier le tuerait sans aucun doute ! Sans doute trainé par des chevaux dans la neige, ou la potence, le feu peut-être tout dépendait de l'humeur du roi. En tout cas, la danoise ne voulait pas risquer la vie de son chevalier et souhaitait éviter de passer par la case médecin. Certes, Aliénor allait devoir trouver une solution pour sa nuit de noce mais, déjà elle avait trouvé plusieurs idées qui ferait l'affaire. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres quand on toqua à la porte.
    La princesse fronça les sourcils et demanda qui c'était. La voix d'Adrianna lui répondit alors que l'ambassadeur danois était arrivé à Rome. La princesse bondit de sa chaise et regarda par la fenêtre. Un miracle ! Il devait pas arrivé avant des jours et pourtant, il était présent là, en bas sous la pluie, Aliénor pouvait voir le duc, son tuteur. La jeune femme se tourna alors vers le soldat. « L'ambassadeur est là, je... vous pouvez rester. Je vais vous le présentez je suis sûr qu'il sera heureux de vous rencontrer. Après tout, vous m'avez sauvé la vie. » On aurait dit une enfant mais, la belle n'avait pas revu son preux lord protector depuis bien longtemps et elle était si impatiente de le revoir, lui parlait, tout lui racontait. Enfin, peut-être pas tout aujourd'hui car, il était sans aucun doute las du voyage mais, de toute manière, il allait sans aucun doute vouloir tout savoir et surtout, vouloir rencontrer le nouveau chevalier qui était à son service.
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MessageSujet: Re: La rancoeur du Cygne | Luigi   La rancoeur du Cygne | Luigi EmptyMar 19 Juin - 20:43

Elle s’assombrit lorsqu’il parla de son fiancé. Visiblement, elle ne semblait guère l’apprécier et ne devait pas être pressé d’être marié à lui. Quoiqu’il en soit, il parlait à voix basse, pour éviter que de quelconques oreilles l’entendent. Il fallait vraiment éviter que l’affaire s’ébruite, ça valait mieux pour lui mais aussi pour elle. D’autant plus que, il se doutait qu’elle n’était plus vierge, et cet événement pourrait alors retomber sur ses épaules. Pas question de prendre à la place de ce foutu Borgia. Il n’était pas censé le savoir, mais évidemment que cette information le faisait réfléchir autrement. Il n’en montra rien, bien évidemment, mais cela restait bel et bien dans un coin de sa tête. Il espérait qu’elle était consciente de la dangerosité d’un tel scandale, si jamais il éclatait au grand jour. Et une chance pour lui, elle l’était : « Il vaudrait mieux, que cela reste entre nous. » . Un énorme soulagement le prit, mais il n’en montra rien. Ou alors très peu. Elle n’était pas stupide, il devait bien l’admettre, elle devait se sentir cloitrée dans un corps de femme. Les femmes n’avaient quasiment aucun pouvoir direct, et ne pouvait qu’influencer la politique par le biais des hommes. Leur marge de manœuvre était donc très restreinte. Elles devaient donc se cantonner au rôle d’épouse, et de porteuses d’héritiers de la famille. Il se trouvait chanceux d’être né homme, il imaginait la vie du sexe opposé particulièrement ennuyante. Que faisaient-elles de leur journée ? Pas grand-chose. Et elles ne pouvaient avoir aucune ambitions politiques ou militaires. C’était leur rôle, les choses étaient ainsi et elle les resteraient sans doute. Mais c’était quand même peu agréable pour elles.

On frappa à la porte, et la domestique signala que l’ambassadeur était arrivé. Luigi se redressa, car il s’était un peu penché en avant pour la conversation précédente. Voulant éviter toute confusion, il jugea nécessaire de se rasseoir de manière distance et presque froide. « L'ambassadeur est là, je... vous pouvez rester. Je vais vous le présentez je suis sûr qu'il sera heureux de vous rencontrer. Après tout, vous m'avez sauvé la vie. ». Elle semblait toute excitée à l’idée de revoir cet homme dont, il ne doutait point, elle était proche. Il savait qu’il était une sorte de tuteur, son précepteur. Le Medicis hocha la tête, un peu flatté de sa dernière phrase. C’était décidemment la seule personne à présenter cela sous cet angle, et ça faisait du bien. L’homme arriva et Luigi se leva pour l’accueillir. Il le salua d’un signe de tête et se présenta : « Luigi de Medicis, Comte de Si-, Comte d’Esbjerg. C’est un honneur. » . Il s’était rattrapé à temps pour éviter de prononcer le nom de son ancien comté, puisqu’il ne lui appartenait plus. Il devait encore l’enregistrer, et s’y habituer. Ca n’allait pas être simple, et sans doute devrait-il se reprendre de nombreuses fois. Il aurait préféré l’accueillir avec quelques mots en danois, mais il n’avait pas encore commencer à apprendre la langue, jugeant la connaissance du pays plus importante dans un premier temps. La danoise lui avait demandé de rester, mais il n’allait pas s’attarder. Elle était loin de son pays, donc retrouver l’un de ses proches devaient être une vraie bouffée d’oxygène pour elle. Elle avait sans doute beaucoup à lui dire, et il ne voulait pas être de trop, les empêchant de parler aussi librement qu’ils le feraient s’ils étaient seuls.
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MessageSujet: Re: La rancoeur du Cygne | Luigi   La rancoeur du Cygne | Luigi EmptyMer 20 Juin - 16:17

    Ils parlaient à voix basse, de peur qu'on les entendent après tout, les murs on des oreilles. La jeune femme s'assombrit quand on lui parla de son fiancé. Un homme, un germanique, avec un titre pas très glorieux,disgracieux sans doute infidèle comme tout les nobles. Ils restèrent un moment silencieux, songeant aux conséquences d'un tel rapprochement. Puis, finalement, la princesse mit fin à la discussion en donnant le verdict: ils ne diraient rien. Ni l'un ni l'autre. Le soldat ne répondit rien, en tout cas, il était dans son intérêt de ne rien dire autrement, la danoise nierait tout les propos et un simple soldat contre une princesse, il était évidemment, qu'on croirait Aliénor.

    On frappa à la porte, c'était Adrianna qui annonçait une fort bonne nouvelle. Le soldat se recula mais, la servante l'avait remarqué, quand à la princesse, cela ne lui fit ni chaud, ni froid. Elle se précipita vérifier les dires de sa domestique en regardant par la fenêtre. En effet, l'ambassadeur était bien arrivé. Il leva d'ailleurs la tête et l'aperçue. Ils s'échangèrent des sourires puis se retournèrent pour parler avec leur compagnons. La jeune femme reporta son attention sur le comte et lui proposa de faire la connaissance de celui qui serait son nouveau capitaine. Henryk ne se fit pas prier pour venir voir sa belle princesse. L'ambassadeur s'approcha de la princesse et mit un pied à terre pour la saluer, il prit en même temps la mains de la danoise pour déposer un chaste baiser sur sa chevalière. Puis, il capta la présence de l'italien et le salua. Luigi de Médicis se présenta, l'ambassadeur fit de même. « Henrik de Schleswig, Duc de Schleswig, ambassadeur du roi et capitaine de l'Ordre de l’Éléphant. » Le danois reporta son attention sur la souveraine qui semblait contrarier, aussi se dépêcha-il de quitter les lieux, de même il semblait déranger une conversation privé. « Veuillez me pardonnez Deres Højhed, je semble déranger une conversation privé mais, j'avais grande hâte de vous retrouvez. J'ai...beaucoup de chose à vous dire aussi, dès demain je viendrai vous retrouvez. » Il n'attendit pas sa réponse et quitta les lieux pour retrouver ses appartements en saluant au passage le jeune italien qui était sa nouvelle recrue. La danoise fut peinée du départ précipité du duc, elle lâcha un soupir et se tourna alors vers le comte. « Le voyage est éreintant surtout en mer, veuillez le pardonner. » La danoise lui sourit afin de lui dissimuler sa peine.
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MessageSujet: Re: La rancoeur du Cygne | Luigi   La rancoeur du Cygne | Luigi EmptyMer 20 Juin - 17:11

L’ambassadeur arrivait. La princesse regarda à travers la fenêtre pour sans doute l’apercevoir en bas du bâtiment. Quelques instants plus tard il était dans la pièce, saluant très dignement la danoise qui semblait réellement ravie de le voir, son visage s’était illuminé. Luigi ne perdit pas une seconde pour se présenter au nouvel arrivant, une fois qu’il eut terminé de présenter ses respects à la jeune femme, et expliquer qui il était. L’ambassadeur fit de même et il comprit qu’il s’agissait du capitaine de l’ordre dans lequel il venait d’entrer. Cette rencontre était donc tout à fait opportune, il fallait toujours connaître le visage de ceux que l’on servait, de près ou de loin. Mais, à peine eut-il terminé sa présentation qu’il s’excusa de son irruption. Il n’y avait rien à se faire pardonner aux yeux du Medicis, mais il trouvait cela inapproprié de parler alors qu’il s’adressait à Aliénor. Il semblait vouloir la retrouver seul pour lui parler de sujets sans doute un peu plus privées, mais il quitta précipitamment la pièce, estimant qu’il devait les laisser seul. Il le salua d’un rapide signe de tête mais déjà il était parti. Il se sentit un peu mal à l’aise, estimant que c’était davantage à lui de les laisser et non l’inverse. Mais c’était déjà trop tard, il avait quitté les appartements.

La princesse prit alors la parole : « Le voyage est éreintant surtout en mer, veuillez le pardonner. » . C’était tout à fait normal de vouloir se reposer, la route avait été longue et sans doute un peu difficile. Il se tourna vers la danoise et répondit : « Il n’y a pas de mal. » . Il n’allait pas l’importuner plus longtemps. Ils avaient discutés d’affaires politiques, et il était rassuré de savoir que leur petite soirée allait rester entre eux. La matinée était toujours aussi pluvieuse, et on pouvait voir que le soleil continuait de se déverser sur la terre lorsqu’on regardait au travers de la fenêtre. Le temps maussade ne donnait pas vraiment d’énergie, mais il devait partir au plus vite pour régler quelques dernières affaires avant de partir pour Sienne. Il n’avait pas encore pris toutes les dispositions nécessaires, et auraient bien aimés être porteur de quelques bonnes nouvelles à sa fratrie, pour éviter que le tableau paraisse aussi noir qu’il l’était réellement. Mais il n’était pas magicien, et les choses étaient telles qu’elles étaient : difficiles à accepter. « Je vais vous laisser Votre Altesse. Des affaires m’attendent. » . Il se pencha en avant pour la saluer avant de se redresser pour la regarder. « Je vous souhaite une bonne journée. » . Il se montrait toujours aussi courtois, pour ne créer nulle offense. Il tourna les talons et sortit de la pièce. Il nota que la domestique était dans celle voisine, à s’affaire avec des objets, sans doute pour les nettoyer. Il la salua d’un petit signe de tête lorsqu’elle le regarda, puis quitta les appartements de la danoise afin de retourner à sa villa, où de nombreuses choses restaient à régler.
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