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 Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses.

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Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses. Empty
MessageSujet: Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses.   Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses. EmptyDim 25 Mar - 11:37

Aliénor Ҩ Cesare
« Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses. »


Basilique Sainte-Marie. Une ambiance froide, glacial y règne ainsi qu'un silence de plomb. Même les statues de la vierge exprime un visage triste. Pourtant, cela n’empêche pas les pèlerins d'y pénétrer de venir déranger le silence de marbre blanc et or.
Des ombres, noirs, beige aux visages défaits, aux habits rapiécés ou en cape viennent fouler le sol froid. Ils viennent s'agenouiller, se confesser, pleurer, tous cherche le salut, cet chose invisible qui vous mène aux portes du paradis une fois que Charon vous vienne. Parmi toute la foules, il se trouve plusieurs personnes, tous pareils mais, si différents. Il y a des filles du Camélia noir, des soldats, des nobles, des pauvres et il y a eux.. les protecteurs de l’Église, les messagers de Dieu, du Pape. Ils sont les seul à égayer cette triste ambiance morose avec leurs tenues rouge comme le sang ou comme l'amour. Le sang du Christ et l'amour de Dieu.
Parmi tout cette foule, deux jeunes femmes se faufilent pour prier en silence. L'une d'elle est à la limite de se jeter aux pieds de la Sainte Vierge immobilisée, l'autre est debout aussi immobile que la mère du Christ, ses yeux se ferment et elle prie.
Aliénor à toujours sut que les prières ne servaient à rien, que qu'elle que soit la personne qu'on invoquer,il ne viendrait pas nous aider. C'était en partie vrai car, depuis une semaine,elle prier pour le rétablissement de sa mère, elle se lamenter de la mort d'un soldat et pour qu'on aide le prince héritier Christian à retrouver une vie plus saine.

Le prince et la princesse c'étaient violemment disputer à ce sujet d'ailleurs. C'était un soir après le dîner. Ils venaient tout juste d'apprendre que leur mère était souffrante. Cela avait peu toucher le prince qui ajouta qu'elle s'en remettrait rapidement, Aliénor c'était mise alors dans une colère terrible mais, contrairement à d'habitude Christian protesta, ils en arrivèrent même au main puis, la princesse reçue la plus terrible et cuisante gifle de sa vie. Elle en tomba à terre par déséquilibre et surprise. Jamais encore Christian n'avait osé toucher sa petite sœur. La demoiselle c'était donc enfuie de l'appartement de son frère en pleurant et ne lui avait plus adresser la parole. A vrai dire, elle n'adresser plus la parole à quiconque excepté Henrik. Même Valinni était dans la disgrâce de la princesse pour avoir oser dire que le prince n'y était pour rien. Aliénor avait pour une fois réfuter les propos du cardinal qui blâmer encore les Borgia. Certes, Juan avait mauvaise influence sur Christian mais, ce n'était pas le préfet qui avait forcer le prince à gifler sa sœur d'ailleurs, aucun Borgia n'avait lever la main sur Lucrezia. Christian était seul coupable.
Depuis cette violente scène du Danemark en train de se déchirer, Aliénor s'enfuyait tôt le matin et rentrer tard le soir. Parfois en compagnie de sa servante quand ce n'était pas le cas, elle était avec Henrik. La semaine lui avait permis de réfléchir sur beaucoup de chose, de prendre du recul notamment et aussi de songer à s'excuser auprès de Cesare voir Juan Borgia. Or, ni l'un ni l'autre n'avaient étaient présents dans la semaine. Juan étaient plus souvent occupé avec son père et le cardinal...avec ses affaires. Fort heureusement, la danoise avait eut la plaisante visite surprise de Miccheletto qui venait lui remettre une lettre de la part d'Henrik qui semblait faire confiance à l'homme de main du cardinal. Étrange, plus Aliénor et Henrik étaient en froid avec Christian et Valinni, plus tout deux se rapprochaient des Borgia. Bon certes, ils se montraient simplement courtois et ne restaient pas ensembles mais, c'était un bon début.

La danoise rouvrit les yeux, sa servante n'avait pas terminé. Aliénor en profita pour s'éclipser et visiter l'immense Basilique. Le bâtiment était magnifique il y avait de l'or, du blanc sur les murs. Un rayon de soleil s'invita éclairant alors tout les visages tristes et ajoutant un peu de chaleur dans la Basilique. La princesse se rapprocha de l'ombre et sortit de la nef. Près du mur se trouvait alors une porte, ouverte... Malgré l'interdit, la curiosité était plus forte. La danoise retira sa cape noir et la posa près d'une des chaises en bois avant d'entrer dans ce qui se trouvait être le lieu où se changer les cardinaux. La danoise, tout de blanc vêtus, ses long cheveux noirs offrait une image féerique avec le soleil laissant découvrir ses jambes sous le tissus transparent de sa robe. Doucement, elle referma la porte et parcourut la pièce du regard. Personne.. pas même les enfants de chœurs. C'était étrange que le lieu soit vide étant donner tout les hommes rouges présents dans la Basilique. Enfin, fort heureusement pour elle, aucun d'eux n'était là pour venir la sermonner pour sa curiosité. Fasciné par un tableau représentant la Vierge et le Christ, la danoise n'entendit pas la porte s'ouvrir.






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Cesare Borgia

«Dark Prince ▬ Trust me, my name is Borgia»
Cesare Borgia

  CRÉDITS : Mach
  CÉLÉBRITÉ : François Arnaud
  PARCHEMINS : 1453
  ARRIVÉ(E) À ROME : 18/02/2012

Le miroir de l'âme
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MessageSujet: Re: Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses.   Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses. EmptyDim 25 Mar - 18:17

    Cesare Borgia n’avait plus eu de contacte avec la princesse danoise. Il l’évitait la jeune femme depuis que leur relation s’était une fois de plus dégradé. Le jeune homme savait que cela ne plaisait guère à son père mais, il préférait lui désobéir pour une fois préférant s’occuper d’autres affaires plus importantes. Aliénor était la seule a avoir réussit à l’épuiser dans ses objectifs, lui qui ne renonce pourtant jamais. Cette femme ne l’aimait guère alors pourquoi continuer à s’acharner dessus ? C’était comme se faire aimer des Colonna ou des Orsini, c’était pratiquement impossible. Cesare utilisait donc l’indifférence, il s’éloignait le plus possible de la famille royale du Danemark. D’ailleurs, Christian l’avait remarqué puisqu’il prétextait toujours avoir des choses à faire durant son absence afin de ne pas rester à ses côtés. Borgia savait qu’il pouvait nuire à l’amitié du Danemark par son comportement si soudain. Il se disait que Juan et Rodrigo devaient encore gérer les affaires. Il préférait donc s’occuper des affaires de Ponzone ou encore de sa sœur Lucrezia sans compter la jeune Charlotte. Le cardinal n’avait pas un seul instant pour lui, il faisait même abstinence, il ne se consacré qu’à ses projets politiques. Néanmoins, il devait assurer également son rang de cardinal et donc entretenir des églises et autre bâtiment appartenant à Sa Sainteté. Il s’était donc rendu à la Basilique Sainte-Marie-Majeure pour vérifier l’état des lieux. Le jeune homme remarqua des personnes de toute sorte venue prier et se repentir de leurs péchés. D’ailleurs deux femmes de la noblesse remarquèrent le cardinal vêtu de rouge, elles s’en approchèrent et discutèrent avec lui de théologie. Cesare se contenta de répondre à leurs questions tout en abordant un sourire. Mais, cela ne reflétait pas ses sentiments, il était désireux de s’isoler. C’est ce qu’il fit en rentrant dans la pièce réservé aux cardinaux. C’est alors lorsqu’il ferma la porte derrière lui, il remarqua la présence de la danoise. Il soupira et prit sur lui pour ne pas s’enfuir de la salle pour préférer parler de théologie avec des croyants. Borgia s’avança dans la pièce et dit seulement d’une voix calme et distant comme montrant sa froideur et sa volonté d’avoir le moins affaire à la princesse :

    « Vous ne devriez pas être ici votre Altesse, si vous voulez bien partir je vous prie. »

    Après ses quelques mots, Cesare la contourna pour s’asseoir sur un banc de bois et ouvrit les premiers boutons de sa soutane rouge pour respirer. Il voulait être seul et savourer la solitude. Il ne voulait pas affronter une fois de plus les paroles désobligeante d’Aliénor. Le jeune homme pensait qu’elle allait partir comme elle savait si bien le faire à chaque fois ce qui avait le don de l’agacer, en revanche cette fois ci sa retraite serait la bienvenue.
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MessageSujet: Re: Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses.   Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses. EmptyDim 25 Mar - 19:11

    La porte s'ouvrit et c'est le soupir las qui fit sursauter la demoiselle prise en flagrant délit. Elle se retourna vers le cardinal et chercha des excuses fiables pour justifier sa présence en ce lieu interdit au public. Toutefois, Aliénor ne s'attendait pas à voir en face d'elle Cesare Borgia. Le cardinal ne cacha pas son mécontentement. Certes, c'était compréhensif, la dernière fois qu'ils s'étaient vu, la danoise c'était montrer fortement agressive et distante. Mais, en une semaine, il se passe des choses et les avis on le temps de changer. Avant même qu'elle est pu le saluer ou dire quoique ce soit d'autres, le cardinal la contourna et se posa sur le banc en bois et ouvrit sa soutane rouge en déboutonnant les premiers boutons. Aliénor détourna le regard, confuse et peu habitué à de tel manière en sa présence or, son éminence était là près d'elle et toute la semaine elle avait attendu le moment pour s'excuser. Alors, qu'il le veuille ou non, il l'écouterait.

    « Je suis désolée, la porte était ouverte et puis j'ai juste voulu jeter un œil.»


    La danoise devant le visage glacial du cardinal laissa tomber ses excuses et se tourna pour partir. Mais, finalement, elle reprit la parole.


    « Je suis désolée,je veux dire pour mon comportement et je suis sincère cette fois-ci. Valinni n'est peut-être pas aussi Saint qu'il le prêtant et puis vous n'êtes sans doute pas aussi terrible qu'il me la raconter. »


    L'embarras de la danoise était visible, ce n'était pas dans ses habitudes de s'excuser sincèrement comme quoi, il y avait un début à tout.


    « Euh.. je vous laisse tranquille maintenant, bonne journée votre éminence. »


    Aliénor se retourna et s'en alla. Une fois dehors, elle lâcha un profond soupir de soulagement. Elle ne c'était jamais sentie aussi sereine depuis qu'elle était en Italie. La danoise récupéra sa cape et la remit sur ses épaules. Au loin, sa servante la cherchait en demandant à plusieurs passant s'ils n'avaient pas vu une jeune femme au cheveux d'ébène et au teint diaphane. En général, une telle femme ne passait pas inaperçue or, Aliénor avait jouer sur la discrétion dans la Basilique, d'ou les réponses négatives des pèlerins.




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MessageSujet: Re: Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses.   Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses. EmptyDim 25 Mar - 22:45

    Cesare était assis sur le banc, il avait détaché quelques boutons tout en restant raisonnable. Il ne regarda guère la jeune femme même quand elle s’excusa d’être ici. Elle pouvait parler à un mur, cela était le même effet. Le jeune homme en avait eu marre de chercher à être gentil avec elle, essayer de lui montrer qui il était et non comme les rumeurs de Valinni. Néanmoins, la princesse préférait écouter les voix de la sagesse provenant de ce cardinal et qui n’était qu’en fait que du poison. Elle n’avait pas cherché à connaître Cesare et ses sautes d’humeurs devenaient inconcevable. Ainsi, il avait préféré laisser tomber la requête de son père. Après tout comme lui avait dit Aliénor, le Pape n’avait pas besoin d’avoir la danoise avec lui pour avoir l’appuie de Jean Ier. Borgia ne répondit rien, il fixait le mur de pierre devant lui. Aliénor s’excusa ensuite pour ses agissements précédent avouant que Valinni n’était peut être pas comme elle l’idolâtrait et que Cesare n’était pas ce qu’il semblait être. Il la laissa partir puis il soupira en réfléchissant quelques secondes. La jeune femme semblait sincère mais il ne comprenait pas un tel retournement de situation. Elle cherchait sans doute à le manipuler ou quelque chose du genre. Ou peut-être qu’elle était réellement sincère. Ce comportement perturba le cardinal qui se leva du banc et sortit de la salle pour la rattraper en lui retenant le bras l’obligeant doucement à se retourner :

    « Pourquoi ces excuses votre Altesse ? Je croyais que mon nom et ma personne vous répugnez. Ce n’est pas votre genre de vous excuser. »

    Borgia croisa le regard de la jeune femme. Elle pouvait voir qu’il était plein d’incompréhension. Que c’était-il passé pour qu’elle se comporte de la sorte ? Pourquoi lui soufflait-elle le chaud après lui avoir soufflé le froid ? Cherchait-elle à se venger du danois ? Cela devait être un coup bas. Il lui lâcha délicatement son bras . Le cardinal reprit son air froid, c’était à son tour d’être méfiant et de ne plus croire chacune de ses paroles.

    « Si vous croyez que votre vengeance marchera en jouant la carte de la sensibilité, arrêtez ceci immédiatement. Je sais à quel point vous me maudissez. Vous me voyez comme un monstre, comme Valinni l’a toujours décris. Ne m’approchez plus, je suis bien trop néfaste pour vous princesse. »

    Cesare se retourna pour retourner dans la pièce précédente. Il était à présent de mauvaise humeur et à la fois troublé par ce changement de réaction. La princesse avait le don de l’agacer. Maintenant voilà quelle jouait les hypocrites avec lui et le faisait tourner en bourriquer, voilà ce qu’il pensait, il ne pensait pas qu’un seul instant la demoiselle serait sympathique avec lui.
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MessageSujet: Re: Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses.   Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses. EmptyDim 25 Mar - 23:20

    Aliénor ne se doutait pas un instant que le cardinal allait la suivre, elle s'apprêtait à rejoindre sa servante et la rassurait quand, le Cesare lui attrapa le bras la forçant ainsi à lui faire face. Ce qu'elle lu dans le regard du cardinal ? De l'incompréhension, cela allait de soit. La princesse voulut d'abord se dégager de l'emprise du cardinal quand celui-ci la lâcha avec prudence. Il reprit la parole, son ton se fit tout aussi froid et méprisable que celui de la danoise auparavant. Trop néfaste ? Comment cela ? Intriguée et heureuse d'avoir l'occasion de réparer ses erreurs, la princesse suivit le cardinal dans la pièce et ferma la porte.

    « Vous n'êtes pas un monstre, Valinni n'est pas un saint. Sans doute me voyez-vous comme une femme vindicative, une Walkyrie qui cherche à se venger de la mort d'un innocent. J'y est pensée. »

    Elle ôta sa cape une nouvelle fois et la posa sur l'une des chaises présentes dans la pièce. Se positionnant une nouvelle fois devant le tableau, la princesse resta immobile sans s’intéresser au cardinal.

    « Vous deviez être absent cette semaine pour ne pas savoir que Valinni n'est plus dans mes bonnes grâces. L'histoire est longue à raconter... Henrik vous le dira si vous souhaitez en savoir plus. »

    La princesse détourna le regard du tableau et vint se poser près du cardinal. Elle lui sourit et lui attrapa la main pour la serrer comme pour assurer les propos qu'elle allait tenir.

    « Vous n'êtes pas le plus saints des cardinaux mais, dans la bible il est écrit que pardonnez nous emmène au paradis, je ne pourrais pas vous emmenez au paradis mais, je peu vous assurez que vous trouviez une amie en moi, si vous acceptez que nous recommençons notre rencontre.»

    La danoise lâcha la main du cardinal, ce simple contact était peu être de trop car, le rapprochement aussi inattendue que soudain pouvait paraitre plus qu'étrange au cardinal. Forcément il n'allait pas la croire tout de suite, il prendrait son temps, la ferait peu-être souffrir, le faisait-il pas déjà ? Qu'importe.
    Aliénor était surprise que le cardinal n'est pas eu vent de la disgrâce de Valinni, de sa dispute avec le prince héritier et surtout de l'état de santé de la reine Christine de Saxe. Le Vicaire de Rome lui-même était au courant et avait transmit un petit message de compassion et amitié envers la danoise troublée et inquiète pour sa mère et sa souveraine.

    « Puis vous savez, mon père se confie plus à moi qu'à Christian. Je vous suis utile à défaut de vous être précieuse. Laissez-moi vous le prouvez. »
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    Cesare fit demi tour espérant ne pas être suivit. De toute façon, c’était lui qui avait l’habitude de lui courir après et non l’inverse, elle ne le suivrait pas. Et pourtant, c’est ce que fit la danoise. Elle entra et ferma la porte pour reprendre la parole.

    « Ce n’est pas ce que vous êtes ? Vous me l’avez fais souvent comprendre. Vous y pensez et vous continuez. »

    Dit-il d’un ton sec. Il ne la croyait pas assagit, ce n’était pas possible surtout pas avec lui. La jeune femme préférait être exécrable, ce moment de gentillesse sonnait faux à ses yeux. Il faut dire qu’il ne se souvenait d’aucun instant ou elle avait été compatissante et réceptive à ses marques d’attention si ce n’est la fois où ils avaient rit quelques minutes. Il la laissa reprendre tout en l’écoutant. Valinni était dans sa disgrâce ? Comment se fait-il ? Le cardinal continua à penser que ceci était un coup monté de la part de Valinni et de la princesse.

    « En effet, je n’étais pas sur Rome cette semaine. Et je n’en crois pas un mot, vous prêchez tellement sa bonne parole que je me demande encore pourquoi vous n’avez pas fais sculpter une statue à son effigie. »

    Cesare s’était abstenue de dire qu’il avait fait un séjour à Ponzone, il ne voulait pas lui offrir des informations sur ce qu’il tramait en ce moment afin d’avoir une longueur d’avance sur Della Rovere. Il était aussi fermé qu’elle lors des rencontres précédentes, il était sur ses gardes prêt à se défendre si la danoise cherchait à l’intimider et se venger. Borgia fut surprit de voir la princesse s’approcher de lui et lui prendre sa main. Que lui arrivait-il ? S’était-elle cognée la tête ? Qu’avait fait Valinni ? Aliénor lâcha sa main. Cesare était troublé et perplexe. Il ne savait plus différencier le vrai du faux et cela l’inquiétait. Son instinct de survie et sa malice reprit le dessus.

    « En effet vous ne m’ emmènerais guère au paradis, je suis voué à la damnation éternelle. Je ne veux point de votre amitié tout ceci n’est qu’un coup monté de la part de votre cardinal et de vous. Je vous ai offert mon amitié il y a déjà quelques semaines. Vous l’avez refusé. Votre refus était sincère, je ne puis croire qu’il en soit autrement aujourd’hui. »

    Le jeune homme avait dit ces mots froidement. Il ne croyait plus à une soudain sympathie de la part de la princesse. Cesare envisageait de demander à Micheletto s’il savait quelque chose, son absence venait de le prendre au jeu puisqu’il ne savait plus rien des événements passés à Rome.

    « Vous l’avez dis vous-même la dernière fois, je n’ai pas besoin de vous pour savoir ce que votre famille manigance ou bien garder le soutien de votre père. Je n’en ai que faire de votre gentillesse si soudaine ! Me le prouver et comment ? En me donnant de fausses informations ? Je ne veux rien savoir et votre présence m’insupporte ! »


    Les rôles avaient changés, Cesare réagissait dorénavant comme Aliénor l’avait fait, il était sur la défensive croyant à une mauvaise farce de sa part.
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MessageSujet: Re: Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses.   Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses. EmptyLun 26 Mar - 0:32

    Aliénor sentait que sa patience serait mit à rude épreuve. Les rôles étaient en effet inverser, ce qui ne plaisait guère à la danoise. Le ton sec ne surprit pas la souveraine, elle se contenta d'afficher une peine non dissimulée. Les reproches, soupçons du cardinal étaient justifiés mais, affligée autant qu'agaçait la princesse. Elle détourna le regard et fronça les sourcils. Attentive toutefois aux paroles du cardinal. Les dernières toutefois, blessèrent profondément la danoise qui reprit son tempérament de feu et reposa son regard sur Cesare Borgia.

    « Faudrait savoir ce que vous voulez à la fin ! Vous voulez les raisons de ma soudaine affection pour vous puis vous me renvoyez ! »

    La danoise lâcha un soupir d'agacement et croisa les bras. En tout cas, ce n'est pas elle qui allait sortir d'ici la première, il en était hors de question après tout, la princesse était arrivée avant le cardinal.

    « Vous êtes complètement paranoïaque. D'abord vos idées farfelues de croire que j'aime un soldat et maintenant, un coup monté. Qu'allez-vous inventer la prochaine fois ? Que je songe à devenir papesse ?! »

    La demoiselle avait baissé le ton mais, son agacement était toujours présent et visible.

    « Toute façon, je compter surement pas vous donner des informations. Vous savez bien vous débrouiller sans moi pour en avoir. »

    Aliénor reposa son regard sur le cardinal et eu le même sourire amusé que le cardinal affiché la dernière fois qu'il c'était vu. Au fond d'elle-même, la présence du cardinal Borgia lui avait manqué, elle s'en était rendue compte qu'une fois la violente dispute avec Christian. A vrai dire, à part Henrik, la souveraine c'était rendue compte qu'elle était vraiment seule,étrangère et personne pour la guider. Seul, Cesare Borgia avait fait l'effort de vouloir la connaitre et de rendre sa vie à Rome plus facile. La danoise décroisa les bras et afficha un air plus grave et sérieux, d'un geste rapide, elle replaça une de ses mèches derrière le creux de son oreille.

    « En vérité, je voulais aussi vous remerciez pour les efforts que vous avez fournit avec moi afin de me rendre la vie plus simple à Rome. J'ai perdue mon temps à suivre Valinni et à l'écouter mais, mon père nous as confié à lui et puis, il est l'un des rares à parler ma langue. Je me sens moins...étrangère en sa présence. Ce qui n'est pas le cas quand je suis avec vous, je veux dire...votre famille. Je ne suis pas comme Christian à m'habituer à un lieu et me crée des liens très rapidement. Je m'excuse si je vous est blessé et je tiens à préciser que votre réaction est tout à faire compréhensive. »

    La danoise sentant ses yeux s’humidifier détourna le regard pour y puiser une force invisible en plongeant le bleu de ses yeux sur ceux immobiles de la Sainte Vierge. Après tout, elle était sa fille adoptive, la très saintes protectrices des femmes,elle pouvait bien soutenir, apportait du réconfort à cette brebis qu'était Aliénor malgré le peu de bonne ferveur chrétienne elle affichait.

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Cesare Borgia

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    « Tiens bizarrement cela me rappelle étrangement quelqu'un ce comportement dont vous m’accusez ! »

    Répondit-il au tac au tac comme il savait si bien le faire. Aliénor venait de retrouvait son tempérament, il était bien loin de celui de la douce et gentille femme bien élevée. Il devait admettre qu’il préférait la princesse ainsi, peut-être parce qu’il s’était habitué à son air agressif et cela le rassurait dans l’idée qu’elle était sincère. La danoise l’accusa ensuite d’être paranoïaque. Il ne pu s’empêcher de rire face à de tels propos. Ce n’était pas elle qui l’accusait de vouloir son amitié par intérêt ? Oui c’était bien elle ! Il s’arrêta de rire pour soupirer et répondre d’un ton sec car elle ne manquait pas d’air pour oser l’accuser de la sorte.

    « C’est l’hôpital qui se méprend de la charité ! Qui m’a accusé à tort et à travers de vouloir une amitié pour obtenir des informations ? Ou encore à croire que j’entretenais des relations incestueuses avec ma sœur !? Vous croyez que je ne connais pas les rumeurs qui alimentent les lèvres de certains nobles par les lèvres de Valinni ?! Vous êtes donc mal placé pour me faire la morale ! »

    Le jeune homme entendait les messes basses, il trouvait ça déroutant de dire qu’il avait une liaison avec Lucrezia. Il l’aimait plus que toute autre femme avec sa mère mais, il n’irait jamais poser la main sur elle. Il l’aimait comme un frère aime sa sœur, certes d’une façon spéciale mais il n’avait rien d’incestueux là dedans. Cela l’avait déçu de la part de la princesse de croire ce genre de chose, de l’avoir jugé à tort et à travers sans chercher à connaître la vérité. Cesare baissa la tête à cette pensée avant de la relever et de regarder la danoise qui souriait amusé. Il lui lança un regard interrogateur face à ce sourire et il eu la réponse de sa soudaine amitié. Elle cherchait de la compagnie car elle se sentait seule ici à Rome, être comprise des autres. Borgia fut silencieux la laissant terminer. Ces paroles finirent par l’atteindre et le toucher. Devait-il lui accorder son pardon ? Il était cardinal après tout. Il devait accorder le pardon aux pécheurs égarés. Il s’approcha finalement d’elle pour se poster devant elle couvrant l’image de la Vierge. Il lui tendit sa main en signe d’amitié. Il était prêt à faire un effort. Au pire, il pourrait toujours se méfier si jamais tout ceci n’était que complot.

    « J’accepte vos excuses. Je finirais bien par savoir s’il s’agit d’une vengeance de votre part pour m’atteindre ou une sincère amitié. »

    Lorsqu’elle posa sa main dans la sienne, Cesare la lui serra sans faire de mal et lui adressa un léger sourire :

    « Cardinal Cesare Borgia. »
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MessageSujet: Re: Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses.   Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses. EmptyLun 26 Mar - 8:37

    La danoise leva les yeux au ciel et ne prit même pas la peine de répondre à la provocation du cardinal. Toutefois, elle ne pu s’empêcher d'accuser le cardinal d'être paranoïaque causant ainsi, l'hilarité du principal concernée. En guise de réponse elle eu droit à un ton sec qui exprimer la colère et rancœur. La princesse siffla entres ses dents, il ne manquait pas d'air lui non plus ! Puis c'était quoi cette manie de toujours placer Valinni au cœur de toute les discussions.

    « Vous avez pas bientôt finit oui ?! Vous pouvez pas vous empêchez de parler de Valinni,ma parole, il est au cœur de toutes vos discussions ! Puis comme vous dites, il parle à la noblesse, je crois avoir un rang plus élevée qu'eux et figurez-vous qu'eux aussi parlent de moi. Vous croyiez tout de même pas que je fréquente ce genre de personne ?»

    La danoise resta un moment silencieuse avant de reprendre.

    « Puis de toute manière, qu'importe qu'on parlent de nous en bien ou mal,l'essentiel est qu'on parlent de nous, non ? »

    En effet, Aliénor avait apprit par sa servante qu'elle était au cœur des rumeurs de la noblesse qu'elle soit italienne ou française. On racontaient qu'elle ne se marierait jamais, qu'à son âge elle devrait déjà être fiancée et avec des enfants, son père tellement désespéré l'avait envoyer ici en espérant qu'elle prenne le voile ou encore, Aliénor finirait vielle fille. Les rumeurs étaient blessantes car, pour la plupart, elles étaient véridique. Plus le temps avancé, plus son inquiétude de finir vielle fille grandissait. Pourtant, en tant que princesse, elle devrait avoir des offres ? Pourquoi ce n'était pas le cas ? Était-elle aussi peu intéressante que ça ? Alors que la danoise pensée à son avenir floue et incertain, le cardinal en profita pour capter l'attention d'Aliénor. Il lui tendit sa mains et accepta enfin, les excuses de la danoise qui répondit par un sourire. Elle serra la main du cardinal en signe de traité de paix, celui-ci se présenta et Aliénor en fit de même gardant toujours son sourire.

    « Aliénor d'Oldenbourg, princesse de Danemark et de Norvège. »

    Jouant le jeu elle déposa un chaste baiser sur l'anneau du cardinal et ajouta:

    « Je suis enchantée, votre éminence. »

    La dame n'attendit pas que le cardinal fasse de même avec elle et retira sa main avec douceur certes mais, rapidité comme si ce simple contact l'avait brulé un peu trop violemment. Changeant de sujet pour éviter que le cardinal remarque ce brusque "oubli" de la part de la danoise, Aliénor parla de la prochaine fête à venir. Celle que toute l'Italie attendait avec joie et impatience.

    « J'ai cru entendre que l'on préparer une fête prochainement, ouvert à tous.. cela signifie que même le peuple y sera présent ? Est-ce une coutume romaine ? »

    demanda-elle.


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Cesare Borgia

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    « Pourquoi je parle de Valinni ? Parce qu’à chaque fois que vous parlez pour me descendre en flèche vous sortez tous ce qu’il disait à mon propos ! Je vous rassure avec d’autres personnes je ne parle point de lui ! »

    Le ton était monté dans la pièce, il faut dire que cette situation ne changeait pas de leur habitude. Ils avaient le don pour se contredire et faire valoir leurs droits. Le cardinal se défendait et il était agaçait qu’elle lui reproche des choses dont elle ne cessait de faire en permanence. La danoise finit par conclure leur conversation en disant qu’ils parlent en bien en mal on parlait d’eux. Il hocha simplement de la tête pour adhérer à cette conclusion et ne pas revenir sur le sujet. Finalement le cardinal prit sur lui pour pardonner et recommencer leur rencontre. Borgia ne pardonnait jamais car il savait que le pardon était une faiblesse, la personne pourrait recommencer d’un instant à l’autre à le trahir, blesser. C’est pourquoi il ne pardonnait jamais à ses ennemis. Aliénor n’en n’était pas une, c’Est-ce qu’il espérait. Il lui tendit sa main pour qu’elle l’accepte, ce qu’elle fit aussitôt en se présentant et embrassant sa bague de cardinal. Ensuite, elle retira rapidement sa main comme si celle de Borgia venait de la brûler. L’ecclésiastique évita de lui en faire la remarque pour ne pas recommencer les hostilités. Aliénor changea de sujet pour parler de la fête. Cesare eut un sourire :

    « Oui, il s’agit d’une coutume romaine. Du moins de la romaine antique, le peuple de Rome partageait un grand festin tous ensemble, seuls les non citoyens ne pouvaient y participer. Ces festivités ne se font plus depuis des siècles mais, mon père a tenue à rendre cet hommage aux origines de Rome et à ses origines d’adoption. Y viendrez-vous ? »

    Le beau brun avait après une explication de la tradition de la Rome antique, demandé si Aliénor viendrait aux festivités ou si au contraire elle comptait rester dans sa chambre. Cesare avait bien comprit les autres fois qu’elle était hostile à tout ce qui touche de près ou de loin aux Borgias. Le cardinal y serait présent étant mit à la table d’honneur de Sa Sainteté.

    « Si vous ne souhaitez pas y aller, je vous excuserais auprès de mon père. »

    Cesare regarda dans les yeux la demoiselle. Il devait admettre que de se retrouver avec elle en tête à tête était une sensation étrange. Sans compter qu’elle lui avait manqué. Il finit par lui adresser un sourire sincère. C’est alors que la porte s’ouvrit et laissa voir la servante de Aliénor. Cette dernière fit une tête bizarre, elle semblait choqué. Et pour cause, Cesare avait les boutons de sa soutane ouverts et il était proche de la princesse. Résultat elle s’imaginait que les jeunes gens comptaient s’aimer en secret.
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    La danoise leva encore les yeux au ciel, une fois encore elle prit sur elle et ne répliqua pas. Il était inutile de jeter de l'huile sur le feu. Le ton, l'ambiance descendu d'un cran et la bonne humour et les sourires réapparurent sur le visage de l'italien et la danoise. Malgré leurs différences et leurs cultures si incomparables ils finirent par se mettre d'accord sur un point:la popularité de leurs noms. Tout n'était question de prestige. Qu'on parlent d'eux en bien, en mal qu'importe cela ne faisait que les rendre plus populaire et la popularité leurs ramener des sujets. Le traité de paix fut signer par les deux mains lieux, tels de grands souverains qui jurer de ne plus faire du mal à l'autre royaume. Non, ils n'étaient plus ennemis, ils n'étaient pas encore amis mais, au moins la neutralité étaient présente et tous bénéficierait du calme entres les Borgia et les Oldenbourg.
    Ils recommencer une nouvelle alliance, plus forte et plus puissante tel César et Cléopâtre. Or, l'heure n'était pas encore venu aux confidences et aux intrigues, à vrai dire ils avaient tout le temps puis, avec toutes les fêtes qui se préparaient ils étaient préférable de festoyaient et pensée à autres choses. Aliénor changea donc volontairement de sujet en évoquant la prochaine fête du pape.

    « Je ne suis pas une citoyenne romaine et pourtant nous avons le droit de participer ? »

    Le sourire sarcastique et le regard malicieux de la demoiselle aurait pu lancer une autre hostilité aussitôt elle s'empressa d'ajouter:

    « Je plaisantai, inutile de me trouver un prétexte car, il était convenue que je viendrai. Je serais en bonne compagnie... »

    Contrairement à ce que pensaient tout les autres, Henrik et Aliénor n'iraient pas ensembles au bal. En effet, voulant jouer la carte d'une Italie et Danemark unis, ils avaient chacun de leur côté inviter une italienne et un italien au plus grand désespoir de l'ambassadeur. Mais, comme lui avait promis la princesse, ils auraient toute la nuit pour dansaient ensembles. Christian quand à lui avait préférée faire cavalier seul et pouvoir profiter de toutes les célibataires présentes au bal au plus grand damne de tout le monde mais, surtout son père et sa sœur. Songeuse, le regard du cardinal réussit tout de même à capter celui-ci de la princesse. Lui souriant, elle lui répondit d'un sourire elle aussi quand, la porte s'ouvrit et la servante de la princesse fit son apparition. Les trois personnes restèrent immobile, interdit. La citoyenne toutefois semblait choquée pour des raisons inconnus jusqu'à que la danoise se recule brusquement du cardinal. Les joues de la dame s'empourprèrent et elle reprit son masque de souveraine.

    « Le cardinal à fait un malaise, je l'ai sauvé in extrême ins va vite lui chercher de quoi se rafraichir et au passage ramène nous une calèche afin qu'il ne soit pas dans l'obligeance de marcher. »

    Après une révérence soumise et un regard froid de la part de sa maitresse, l'italienne s'en alla. Si jamais, une quelconque rumeurs entres Borgia et elle arrivaient à ses oreilles, sur la servante allait passer un sale quart d'heure. Croisant ses bras, la danoise reporta son attention sur le cardinal.

    « Nous allons passer un sale quart d'heure. Le roi et le Vicaire de Rome ne vont sans doute pas aimer savoir que la servante gâche notre réputation. Vous êtes cardinal, je ne suis pas mariée et j'ai envie de l'être. Peu-être devrions nous...nous assurer qu'elle ne dise rien ? »

    S'approchant de César, la prétendue reine d’Égypte posa sa main sur le torse de son allié afin de reboutonner la soutane du cardinal. Une fois chose faite, la princesse tapota gentiment le torse du religieux et se recula.




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    Alors que Cesare se faisait une joie d’expliquer à Aliénor la tradition romaine, celle-ci s’amusa une fois de plus à le contrarier en lançant une de ses piques. Il allait répliquer quand elle le coupa dans son élan pour lui dire qu’elle plaisantait. Il lui adressa un sourire et fut satisfait de savoir qu’elle viendrait à la soirée et qu’elle y viendrait en bonne compagnie. Intrigué, le cardinal demanda alors :

    « Et qui aura l’honneur de vous accompagner aux festivités ? »


    Borgia devait admettre qu’il était un peu jaloux. Il se demandait qui viendrait auprès de la princesse du Danemark. Surement quelque un de prestigieux et proche d’elle, soit. Elle passerait au moins une agréable soirée en très bonne compagnie. Alors qu’ils conversaient, la porte finit par s’ouvrir et laisser place à la servante qui cherchait Aliénor depuis toute à l’heure. Celle-ci fit une drôle de tête, le cardinal ne comprit pas pourquoi sur le moment mais lorsqu’il observa Aliénor qui fixait sa soutane, Cesare remarqua l’erreur. La princesse se recula, elle était embarrassé et le jeune homme aussi, surtout qu’il ne s’était rien passé. Il allait s’expliquer quand la danoise prit la parole pour une excuse des plus bizarre. Il essaya de ne pas montrer sa surprise ni son envie de rire et il alla s’asseoir jouant le fait qu’il ne se sentait plus très bien. La servante partit mais ne semblait nullement croire à cette histoire. Quand elle fut parti, Cesare se releva pour s’approcher de Blanche. La danoise évoqua que cela n’allait pas plaire à leurs pères et finit par mettre en évidence qu’ils devaient s’assurer qu’elle ne parlerait pas.

    « Je lui donnerais quelques ducats et si cela ne l’atteint guère, Micheletto se fera un plaisir de la rappeler à l’ordre. »

    Dit-il d’un ton froid. Il n’aimait pas ce genre de personne prête à étaler des choses qui ne la concerne ne pas. Cesare regarda Blanche et alors qu’il s’y attend le moins, elle posa sa mains sur son torse pour boutonner la soutane de Borgia. Le jeune homme la laissa faire sans se plaindre, à vrai dire il trouvait cela agréable. À ce moment là, il ressentit les sensations qu’il avait éprouvé quand Aliénor était prêt de lui. Il avait envie de l’embrasser mais cela était impossible. Comme elle venait de le dire, il était cardinal et elle n’était pas marié. Sans compter qu’il se doutait qu’elle ne l’aimait pas. La servante revient pour annoncer que le carrosse était là. Les deux jeunes gens quittèrent la pièce, il en profita pour sortir des ducats qu’il avait sur lui pour les mettre discrètement dans les mains de la servante qui comprit où il voulait en venir. À présent Aliénor et lui étaient le carrosse.

    « Où souhaiteriez-vous aller ? »
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    La petite boutade de la princesse de la passa mal chez le cardinal fort heureusement, celle-ci se rattrapa en le rassurant sur le fond honnête et plaisantin de ses paroles. Ils poursuivirent leur conversation sans qu'il n'est autre grimaces, haussement ton et colère. Un miracle. Ils avaient réussit à échanger quelques phrases sans qu'un l'autre se sente offenser. La discussion tourna sur la fête organisé par le Pape. Intrigué par les propos de la danoise, le religieux lui demanda avec qui elle irait au bal. Souriante et malicieuse, elle se contenta de répondre tout en gardant anonyme son cavalier.

    « Un homme évidemment. Je suppose quand à vous que vous irez avec votre charmante fiancée. »

    Le ton ironique de la princesse n'échappa à personnes. Aliénor insista bien sur le mot "charmante" car, Charlotte d'Albret malgré son jeune âge était tout sauf charmante. Sous ses grands airs, le lys se donnait en spectacle, se moquer ouvertement, se montrer hypocrite envers l'héritière de Jean Ier de Danemark. A vrai dire, aucun danois n'aimait le lys blanc qu'était mademoiselle Albret pas même le prince héritier qui ne supportait pas qu'on salisse la réputation de sa patrie, sa famille et surtout sa chère petite sœur. Si tout les français étaient comme la demoiselle, le Danemark ne s'allierait sans doute jamais avec la France sauf par intérêt, encore faudrait-il que l’intérêt soit vraiment à la hauteur de la prestigieuse famille qu'étaient les Oldenbourg. Leurs canons, navires et leurs deux armées étaient assez puissante mais, surtout très chère payer.
    Alors que le cardinal et la princesse parlaient ensembles, la porte s'ouvrit sur la servante de la danoise. Il eu un quiproquo, qu'Aliénor remarqua qu'après avoir vu le regarde de l'italienne qui allait de elle au religieux. Soudain, elle comprit l'étrangeté de la situation. Voulant rattraper la situation, la princesse ne trouva pas mieux qu'une piètre excuse de malaise de la part du cardinal qui toutefois, joua le jeu. Sachant sa maitresse assez vindicative et autoritaire, la servante partit rapidement de la pièce pour exécuter les ordres de la danoise. Le cardinal en profita pour cesser de jouer la comédie et de se rapprocher de la princesse qui semblait assez suspicieuse. Elle rajouta qu'ils feraient mieux de rapidement s'occuper du cas de la servante avant qu'une quelconque rumeur vienne une fois encore salir le nom Borgia mais, surtout, Oldenbourg. Après tout, le nom Borgia était tellement salit, autant qu'elle protège surtout le sien. Les paroles du cardinal interpelèrent alors la danoise qui fit volte-face.

    « La rappeler à l’ordre... dans quel sens ? »

    La danoise resta un moment silencieuse et intriguée par le cardinal dont elle voyait enfin le côté sombre.

    « Je ne la connais pas assez pour dire comment elle est mais, je sais qu'une personne comme elle demandera toujours plus pour ne rien dire. »

    dit-elle de son ton sérieux et royale. Tout en parlant, la princesse prit soin de boutonner la soutane rouge du cardinal. Elle retira et se recula à temps car, la servante refit son apparition pour annoncer l'arrivée de la calèche et des chevaux. Cesare et Aliénor sortirent, discrètement le cardinal versa quelques ducats à la servante qui comprit le message au regard brillant qu'elle avait, on aurait l'avarice en personne. Les deux personnes prirent place, la servante allaient les rejoindre quand sa maitresse lui demanda de rentrer au Palais du Latran. En vérité, c'était plus qu'un ordre qu'une demande et là aussi le message fut explicite pour l'italienne qui fit demi-tour. Le cardinal interrompit les pensées d'Aliénor. Où souhait-elle aller ? A vrai dire, elle en avait aucune idée.

    « Je n'en ai aucune idée mais, je suis sur que quel que soit l'endroit vous allez réussir à me surprendre. »


    Un défi qui n'en n'était pas réellement un car, un Borgia relevez tout défis et les gagnez, assurément.

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    Cesare avait demandé à la princesse avait qui elle irait au bal. Cette dernière décida de ne rien dévoiler en laissant planer le suspense. Elle lui apprit tout ce qu'il savait déjà : elle serait en compagnie d'un homme. Le cardinal se retient de soupirer face à sa façon de faire, il allait se taire lorsqu'elle l'attaqua avec de l'ironie au sujet de Charlotte. Comment savait-elle pour les alliances de son père ? Aucun des Borgias n'en avaient parlé, il n'aimait pas les fuites qui pourraient mettre en péril les idées de son père. Néanmoins, il ne s’attarda nullement dessus mais, sur le fait qu'il n'aimait pas sa façon de lui parler. Il répliqua calmement tout en se permettant de la corriger à son sujet :

    « Vous devriez savoir que je suis un homme de Dieu, je ne peux me marier. J'irais au bal seul à moins que ma sœur souhaite la présence de ma compagnie alors dans ce cas je me ferais un plaisir de l'y accompagner. »

    Le jeune homme avait préférer jouer l'homme qui ne savait rien aux négociations de son père ou du moins au sujet de Charlotte. Personne ne devait savoir une éventuelle alliance avec la Navarre. Cesare ne comprenait guère son comportement. D'autant qu'il appréciait Charlotte, elle s'était toujours montré agréable avec lui et cela malgré son jeune age. Le jeune homme ne savait pas s'il finirait avec elle ou non. À vrai dire le chemin était long entre l'accord et le mariage. Son père préférait que son aîné embrasse une carrière dans la religion et qui sait peut-être finir comme lui sur le trône pontificale. Cesare pour la servante songea à Micheletto pour s'en occupait, bien évidemment il pensait à un meurtre. Se rendant compte de son erreur lorsqu'elle lui demanda comment il la rappellerait à l'ordre, le cardinal reprit sur un ton sérieux :

    « Simplement la menacer, Micheletto a un charisme impressionnant, il sait faire changer d'avis certaines personnes en un regard. »


    Borgia espérait avoir été convainquant, elle se contenterait seulement de cette réponse. Il avait le don pour cacher le fond de sa pensée, intriguant même un grand nombre de personnes dont Machiavel. Aliénor expliqua qu'elle ne connaissait pas la servante mais que ce genre de personne était capable d'en demander beaucoup. Il était d'accord avec elle. Pour le moment, il comptait la satisfaire en ducats et il verrait par la suite ce qu'il en ferait. Une fois monté dans la calèche, il demanda à la princesse où ils allaient. Elle n'avait aucune idée et cherchait à être surprise. Le cardinal se mit à réfléchir quelques minutes et dit un sourire amusé en regardant la danoise :

    « Mon idée va vous paraître folle et irréfléchi. »
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    La réponse de la danoise sembla déplaire au cardinal qui fit une drôle d'expression, était-ce par ce qu'elle ne lui avait rien dit sur l'identité de son cavalier, ou le petit pic envers la petite française pour qui le cardinal semblait éprouver une sincère affection. Rien qu'à cette idée, une jalousie s'imprégna en la princesse qui sentit ses sens de Walkyrie s'affolaient. La réponse du cardinal fut des plus courtoise et calme. Aliénor ne lui répondit pas, se contenta de garder un visage masqué par la jalousie et le secret. Il était homme de dieu et ne ce marierait jamais, vraiment...alors Valinni avait mentit une fois de plus ? Cela n'étonnait guère la princesse mais, quelque chose lui disait, qu'elle devait se renseigner à ce sujet. Ainsi, il irait seule excepté si la cadette Borgia désirait que son frère soit son cavalier.
    La conversation poursuivit sur le cas de la servante, le cardinal fit la bêtise de parler des capacités de Miccheleto devant la princesse qui se montra soudainement intéressée et intriguée par les propos du jeune homme. Aliénor profita donc de l'erreur du religieux pour exploiter des informations qui saurait lui être utile. La réponse du cardinal ne réussit pas à convaincre la danoise qui ne pu s'empêcher de répliquer:

    « Micheletto avec un charisme impressionnant... »


    Rien que cette idée fessait sourire la jeune femme qui doutait du charisme du serviteur après tout, son soi-disant charisme ne ce voyait pas au premier coup d’œil. Ou tout du moins, la princesse s'attendait à mieux. Aliénor poursuivit la conversation en indiquant le fait que la servante serait capable de venir encore mendier de l'argent et demander une somme plus importante que la première. Elle fit part de son avis au cardinal, qui sembla de son côté sans que toutefois, il ne daigne à répondre suite à l'intervention momentanée de la concernée. Ils montèrent en calèche, que tout les deux. Le cardinal lui demanda où elle souhaitait aller, réfléchissant et ne sachant pas vraiment où aller, la danoise lui répondit qu'elle irait où il le désirait. Le religieux se mit à réfléchir puis répondit d'un sourire et ton amusé qu'il avait une idée mais, celle-ci paraissait folle et irréfléchi. La princesse intriguée une fois de plus et sentant l'excitation de l'aventure venir elle demanda :

    « Vraiment ? Vous savez, j'aime les idées folles et irréfléchis. »


    Elle lui rendit son sourire et demanda au cocher tout en quittant plus le regard flamboyant du cardinal.
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MessageSujet: Re: Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses.   Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses. EmptySam 31 Mar - 12:13

    Cesare en parlant de charisme ne parlait pas de sa beauté dont il était d’ailleurs dépourvu mais, de sa présence impressionnante devant les personnes. Il pouvait faire trembler plus d’un tellement il était craint. Le cardinal lui vouait de l’admiration et espérait suivre ses traces. Il ne releva pas sa remarque et finit par la suivre dans la calèche. Cette dernière ne savait pas où aller et le jeune homme avait une idée en tête. Il songea que Aliénor n’était jamais sortit de Rome depuis son arrivée ici. Il envisagea donc de lui faire découvrir les beautés de l’Italie même si ce pays n’était pas unifié. Son regard se tourna sur la ville de Venise. Un tour en gondole dans la cité de l’amour pourrait sans doute lui plaire. Cesare irait également là bas pour affaire, son père ne savait pas encore de quel côté la république avait décidé de se ranger. Borgia ferait de pierres deux coups. Il avait également pensé à Florence dont la ville était d’une beauté impressionnante mais, il y avait là bas Savonarole qui s’empresserait de faire scandale s’il savait Cesare Borgia en compagnie de la princesse du Danemark. Ce dernier souhaitait retourner à une chrétienté primitive. Cela avait le don de faire rire le cardinal, il ne se verrait pas vivre comme un abbé pour trouver le repos éternelle. Savonarole dénonçait aussi le règne de Alexandre VI ce qui l’agaçait d’avantage. La jeune femme lui adressa un sourire et sembla apprécier la proposition du cardinal. Cesare découvrit une nouvelle facette d’Aliénor, il aimait bien cela, elle lui plaisait. Il lui rendit son sourire et lança son idée :

    « Et si nous passons quelques jours à Venise ? Vous n’avez pas encore eu l’occasion de visiter l’Italie. Je ne veux pas que vous repartez au Danemark en ayant vu que Rome. Vous voyez mon idée est folle n’est-ce pas ? Comme si vous alliez accepter ma requête. »


    Cesare ne pensait pas que la demoiselle allait accepter. Après tout il avait souvent essuyé de nombreux refus de sa part depuis son arrivé. Même si elle avait fait des efforts, il se doutait qu’elle oserait partir avec lui seule sans son frère dans une autre ville que Rome. Bien évidemment il demanderait à quelques gardes de les accompagner, il souhaitait que la princesse soit traité comme telle et qu’il ne lui arrive rien. Il veillerait à sa sécurité. Borgia avait bien évidemment plus à craindre puisque le blason de sa famille ne plaisait guère à certain. C’est pourquoi il se ferait discret et souhaitait un petit cortège mais efficace. Il devrait ensuite là bas parler à des nobles de grandes familles pour les avoir dans ses rangs lors de cette guerre. Il regarda la jeune femme dans l’attente d’une réponse. Allait-elle refuser ? Après tout cette ville, était la ville de l’amour.
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    Ils avançaient tout en discutant, la proposition du cardinal intriguée la princesse. Quand elle eu sa réponse elle fut, surprise quoique soupçonneuse. Aliénor ne prit pas la peine de cacher sa surprise, Venise. C'était une belle république, une ville magnifique, remplis d'artistes et de vestiges de l'antiquité. Elle y serait enchantée, sans compter que là-bas se trouver Titien, le fabuleux portraitiste de Venise dont la réputation dépasser largement les frontières de l'Italie. La danoise resta un moment silencieuse à songer aux merveilles qu'elle pourrait voir une fois là-bas mais, la triste réalité lui vient à l'esprit. Reprenant alors son visage grave et sérieuse elle répondit:

    « Nous partons vous et moi sans l'ambassadeur ni même mon frère ? »

    C'était une évidence mais, Aliénor voulait en être sûr, quelque chose en elle était réticente à s'assumer seule, à se savoir encore plus loin de ses repères, de son pilier à savoir Lord Henrik et le prince héritier. De plus, elle serait seule, entourée d'italiens qu'elle ne connaissait pas, l'idée de se retrouver à la merci de Borgia l'inquiétait et elle était sur d'une chose, le roi Jean Ier serait encore plus inquiet que si c'était son fils qui s'en allait. Après tout, Christian savait se battre, il était un homme et puis, il était respecter et ami avec le cardinal mais, Aliénor ? Ce n'était qu'une femme, pas censé connaitre le maniement des armes, loin d'être ami avec le cardinal. Enfin malgré tout, c'était sans doute la chance à saisir, personne ne lui ferait une tel proposition. Elle resta longuement silencieuse à peser le pour et le contre, puis finalement, la curiosité remporta sur la prudence.

    « Personnellement, j'accepte mais, il faudra demander l'accord à l'ambassadeur, sa Sainteté et mon père. Ce dernier ne sera pas facile à convaincre, je doute même que vous y arriviez. »

    Jean Ier avait une relation privilégiée avec sa fille, à l'instar de la Reine qui n'était que dureté,incompréhension et jalousie, le roi lui procurait à la danoise une joie immense, une tendresse infinie. Elle était le soleil, le plus beaux trésor de son père. Oubliant son père, Aliénor reprit sa rêverie avec la république de Venise. Si jamais, ils partaient elle serait obliger de faire attention à tout ce qu'elle dirait et fessait. L'Italie étant un pays non unifier, les régions avaient leurs propres coutumes que toutes personnes devaient impérativement respecter. D'ailleurs, qu'en était-il des vénitiens pour la guerre d'Italie, étaient-ils avec les Borgia ou la France ? La dernière fois qu'elle en avait parlait on lui avait raconter que la république vénitienne était neutre. Sans doute pour cela aussi que le cardinal souhaitait y aller, pour faire une pierre deux coup, renforcer l'alliance italo-danoise tout en s'alliant avec Venise. Aliénor jeta un regard soupçonneux vers le cardinal tout en restant silencieuse. Elle sentait qu'elle allait se retrouver seule, encerclé par des italiens, son sentiment d'inquiétude se renforça alors, elle se voyait mal sortir seule dehors comme si elle n'était qu'une italienne comme les autres ou devoir respecter toutes les invitations et jouer la comédie de parfaite princesse in media res de tout les vénitiens sans qu'Henrik ne soit près d'elle.

    « ... »

    Peu-être était-ce une bonne idée, peut-être était-ce pas la bonne chose à faire dans tout les cas, Aliénor regrettait déjà d'avoir accepter sans s'être concertée avec l'ambassadeur qui était son professeur de sagesse. D'ailleurs, elle était sur qu'en rentrant, elle aurait le droit à un sermon de sa part pour avoir accepter aussi rapidement.

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Cesare Borgia

«Dark Prince ▬ Trust me, my name is Borgia»
Cesare Borgia

  CRÉDITS : Mach
  CÉLÉBRITÉ : François Arnaud
  PARCHEMINS : 1453
  ARRIVÉ(E) À ROME : 18/02/2012

Le miroir de l'âme
Titres/Métiers/ Situation Familiale:
Relations:

Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses. Empty
MessageSujet: Re: Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses.   Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses. EmptyDim 1 Avr - 23:32

    Comme il s’y attendait, Aliénor fut surprise par le lieu de la destination souhaitée. Cesare lui proposait un petit tour à Venise afin de profiter des spécialités de la région local. Elle avait voulu être impressionné, voilà qu’il avait remplit à bien son objectif : celui de la surprendre. La jeune femme reprit ensuite un regard sérieux, il se doutait bien qu’elle allait refuser. En tout cas il le croyait après tout ils n’étaient pas amis. Sa question fut de demander si la princesse et lui partaient que tout les deux. À vrai dire le cardinal aurait aimé partir seulement à ses côtés mais, il avait toujours l’impression qu’elle ne l’appréciait pas totalement et cela malgré leur paix. Il ne comptait pas la frustrer en prenant l’initiative d’un voyage ensemble et non avec les sous-fifres de la princesse.

    « Vous emmènerez qui vous le souhaitez, si cela peut vous rassurer. »

    Si la danoise souhaitait lors de ce voyage se promener seule et non supporter sa présence, il ferait lui laisserait une liberté considérable, il ne comptait plus l’étouffer comme il l’avait fait précédemment pour avoir son attention. Pour une fois que le cardinal n’envisageait rien. Son seul et unique complot serait envers la République de Venise dont il espérait obtenir les mérites de la cause Borgia. Il gardait ses projets pour lui-même. Peut-être que si la danoise se montrait agréable durant le séjour, il lui ferait découvrir ses talents de politicien à l’œuvre à Venise. En attendant, Aliénor accepta officiellement sa requête tout en le prévenant qu’il devait convaincre sa famille ainsi que la sienne.

    « Je le ferais ne vous en faites pas. Je me charge de tout. »

    Cesare imaginait déjà l’entrevue avec son père. Ce dernier n’allait sans doute pas apprécier cette spontanéité surtout en pleine guerre, il avait besoin de son fils à ses côtés. Borgia essayerait de le convaincre et lui demanderait également d’écrire une missive à Jean 1er afin d’appuyer celle qu’il écrirait. Le silence s’installa tout le long du trajet. Le cardinal observa la demoiselle qui ne parlait plus.

    « Pourquoi ce silence si soudain votre Altesse ? Si vous ne souhaitez pas aller à Venise, vous pouvez toujours refuser si cela vous tracasse. »

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MessageSujet: Re: Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses.   Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses. EmptyMar 3 Avr - 15:02

    La réponse du cardinal fit réfléchir la demoiselle. Il semblait quelque peu déçu de la question d'Aliénor, ce pouvait-il qu'il veuille réellement passer du temps avec elle ? C'était étonnant, après tout ils n'étaient pas mais malgré le "traité" de paix qu'ils venaient de signer.

    « Vous y emmènerez votre sœur et Miccheleto ?»


    La princesse accepta, non sans garder à l'esprit le fait que le cardinal avait une idée derrière la tête après tout, jusqu'à maintenant ils ne s'étaient pas entendu. La conversation poursuivit sur le fait que le roi et le saint-père allaient être tous les deux très réticents sur l'idée que leurs enfants partent ensemble sachant que le cardinal comme la princesse avait des obligations ici, à Rome. Enfin, le religieux rassura la dame sur le fait qu'il allait s'occuper de tout. Aliénor ne put s’empêcher d’afficher un visage septique. Visiblement, le cardinal n'avait jamais eu affaire au roi qui était très dur en affaires.

    « Mais, vous êtes sûr que personne n'aura besoin de vous ici ? Je veux dire, vous avez tellement d'obligations.»

    Ou des femmes à assouvir pensèrent la souveraine mortifiée de jalousie. Certes, le cardinal lui avait dit que le cardinal Borgia était réputé pour être discret dans ses relations mais, qu'elles étaient parait-il nombreuse. Aliénor n'y croyait pas vraiment toutefois, devant la beauté sombre et attirante du cardinal, qui pouvait y résister ? A coup sûr celui-ci devait être très demandée par la gente féminine. Elle détourna son regard assombri qui ressemblait à une mer déchainée, personne ne devait savoir sa jalousie envers les femmes qui entouraient le cardinal. Surtout pas le concerné. Le silence s'installa, pensant à autre chose, le cardinal la surprit en prenant la parole. Elle refuse . Pas question, elle avait accepté, certes trop vite mais, elle assumerait sa spontanéité. Après tout, un roi assumait toujours ses choix qu'ils soient bons ou mauvais. La princesse s'empressa de faire changer d'avis le cardinal.

    « Je ne reviens jamais sur mes décisions, je pensais simplement que j'allais emmener ma servante. Si cela vous gêne pas. Mon frère sera bien heureux de plus me voir et Henryk est..trop occupé pour venir. »

    Elle adressa un sourire triste au cardinal et détourna son regard une seconde fois afin qu'on lui épargne des paroles de consolation. Elle ne voulait pas de la pitié, surtout pas celle du cardinal. Songeant une fois encore au voyage, la demoiselle se demandait combien de temps allait durer le trajet, comment partiraient-ils et surtout si le trajet s'annonçait dangereux. On lui avait toujours dit de ne pas se promener seule dans la forêt dut aux brigands qui rodaient. Si jamais une personne apprenait que la fille du roi et le cardinal partaient avec une escorte, à coup sûr ils finiraient par se faire attaquer, voire même kidnapper puis qu'on demande une rançon au roi et au saint-père.
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Cesare Borgia

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MessageSujet: Re: Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses.   Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses. EmptyMer 4 Avr - 15:53

    « Je n’emmène personne, seulement mon cheval. »

    Cesare préférait faire cavalier seul lorsqu’il s’agit de politique. Il lui arrivait quelques fois d’emmener Micheletto lorsqu’il courrait un réel danger, hors il n’en aurait nullement besoin à Venise. De plus, il avait promit une visite à Aliénor, il lui serait exclusivement réservé durant le séjour sauf si elle ne souhaitait pas sa présence alors il respecterait son choix. Aliénor demanda ensuite si quelque chose ou quelque un le retenait à Rome. Le cardinal laissa échapper un soupire, si elle n’avait pas envie de le voir qu’elle lui dise directement au lieu de chercher des excuses pour éviter ce voyage.

    « La seule personne qui peut me contraindre à rester est mon père. Néanmoins, je suis persuadé qu’il m’accordera sa bénédiction. Je vais finir par croire que vous souhaitez vous débarrasser de moi votre Altesse. »

    Dit-il sur un ton exaspéré. Il ne savait plus quoi penser de tout cette histoire. Lui qui avait pensé que ce séjour ferait plaisir à la princesse, il avait plutôt l’impression que ça l’ennuyait plus qu’autre chose. Devait-il trouvait une excuse le jour de leur départ ? Au moins elle serait tranquille en ne le voyant pas. Micheletto pourrait toujours le remplacer. La princesse répondit ensuite à la question précédente de l’ecclésiastique. Elle souhaitait emmener sa servante, il n’y voyait pas d’ inconvénient. Elle lui expliqua aussi que Christian et Henrik ne pourraient pas venir. Aliénor semblait triste face à cette révélation. Cesare le remarqua. Le jeune homme fut sensible face à cette peine. Il n’avait pas de la pitié bien au contraire. Avec audace et sans aucune arrière pensée, Borgia prit sa main dans la sienne afin de la soutenir et être compatissant. Il se doutait qu’il y avait un risque à ce qu’elle l’envoie promener mais après tout il commençait à en avoir l’habitude. Si elle se souvenait de leurs rencontres, elle se rappellerait que Cesare avait dit qu’il pouvait être là pour l’épauler.

    « Si vous le désirez, je pourrais demander à Henrik de nous accompagner, on dit de moi que je ne manque pas de rhétorique. »

    Il lui adressa un sourire sincère. Là encore le cardinal avait fait preuve de patience pour lui montrer qu’il n’était pas qu’un homme sombre comme il le laisse imaginer, il pouvait aussi s’attacher lorsque la personne en valait la peine. Cesare Borgia en avait oublié d’enlever sa main qui tenait toujours délicatement celle de la princesse du Danemark.
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    MessageSujet: Re: Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses.   Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses. EmptyVen 6 Avr - 22:13

      Aliénor réfléchissait à qui elle emmènerait au voyage. Forcément, son frère ne viendrait pas avec elle, il était inutile même de lui parler de l'initiative du cardinal, sans doute lui dira-il mais, pas la princesse. Quand la jeune femme lui demanda s'il compter emmener sa sœur ou son homme de main, le cardinal répondit négativement. La conversation reprit sur les devoirs ecclésiastique du jeune Borgia. En rien, la demoiselle cherchait à éviter le voyage toutefois, elle ne souhaitait pas être un fardeau pour le cardinal. L'offensive de ce dernier surprit la demoiselle qui resta sans voix puis, finit par répondre en bafouillant.

      « Non...non.. il n'en n'est rien. Je ..voudrais juste pas être un inconvénient. »

      Certes, le cardinal l'avait surprit avec son voyage à Venise. Quand Aliénor lui avait demander de la surprendre elle pensait qu'il allait l'emmener dans un endroit peu éloigner de Rome, dans une clairière ou cascade par exemple, dans ce cas-là il y aurait pas de problème de devoirs ecclésiastique ou royale. La danoise continua la conversation et pour appuyer ses propos sur son envie de partir, elle informa le cardinal qu'elle emmènerait sa servante mais, que ni son frère ni Henryk ne viendraient. Après tout, ils étaient tout deux occupés et puis si la présence de l'un ne chagriner pas tant que cela la princesse en colère contre la personne, ce n'était pas le cas pour l'ambassadeur qui était comme un second frère pour la danoise. Le cardinal dut remarquer la peine de la princesse, il lui prit la main, trop perdue dans ses pensées, elle n'eut pas l'idée de la retirer. Les paroles compatissantes du cardinal la firent sourire.

      « Je n'en doute point mais, on dit qu'un danois est plus têtu qu'une mule. »


      Il suffisait de passer une journée avec la princesse pour affirmer ce proverbe.


      « Nous sommes arrivés. »


      La danoise retira sa main habilement et discrètement, un des gardes, pas un inconnu, s'approcha pour aidait la demoiselle à descendre, celle-ci en oublia la présence du cardinal à ses côté et remercier Raffaele. Ce dernier ne fit guère attention à elle et s'empressa de se charger à virer le cocher. La princesse détourna son regard pour porter son attention vers le cardinal afin de le remercier pour le temps qu'il lui avait accordé, d'accepter de l'emmener avec lui puis, elle lui souhaita une agréable journée. La danoise après les salutations,une révérence tout en grâce, partit en direction de sa servante qui l'attendait. Sur, elles avaient tout deux du travail à faire avec la fête du pape qui approchait et ce fameux voyage à Venise.


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    MessageSujet: Re: Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses.   Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses. Empty

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    Lorsque vous vous tenez debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne vos offenses.

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